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Article publié le 20 décembre 2015. oOo L’eau du fleuve se mue en divers courants. L’individu, lui, est traversé par un mouvement puissant, comme issu d’une programmation préétablie. Préexistante. La sinuosité du cursus, continue, est éminemment subjective. Cette force, cette puissance invisible qui anime l’unique le conduit vers une destination sans nom, vers une inconnue qui se confond avec l’événement. Avec le magma. Pendant que les drapeaux, pendant que les étendards flottent encore, flottent toujours, souvent battus par le vent, le destin avance, ductilement. Les obstacles, innombrables, inspirent le caméléon qui poursuit la route de l’unique. Ainsi, c’est un cursus honorum subjectif ou une cohérence personnelle qui prend forme et qui domine tout l’espace, tant extérieur qu’intérieur. Les paysages. Le cadre urbain. Le métabolisme de l’unique. Le mouvement prométhéen se glisse dans le destin. Le but, la destination … le cap … l’inconnue … Tout n’est que fusion. |
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