|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 14 février 2017. oOo Encore une rue d’encre attablée. Promontoire où au large des coudes la grue s’articule. La bâche du ciel a le poids d’un chantier d’oiseaux en construction où heurtoirs et fenêtres échangent des immeubles dans un contre-jour de forêt dévastée. On ne voitdes passants que les épaules avec leur air de les remettre au lendemain. La rue est en croisière de ratures en quête d’un nouveau futur tout en campant sur sa coupable actualité. Les vitrines font un rallye qui fait long feu et s’éclairent au soir de leurs « objets marchands ». On décrit une rue au plus bas de son ciel étoilé à l’envers.Lemot grue se transforme en oiseau migrateur revenu dans la chambre où se rue le réel ici et maintenant.
Il y a des maisons qui sont des têtes et qui ont peur de leurs pensées. Pierre Reverdy |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |