|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 14 février 2017. oOo Ta jupe noire, courte à ravir, et tranchante, impossible de la soulever sans déranger l’harmonie de tes formes de neige. Ce serait sacrilège. Non, il faut que ta jupe tombe d’un coup, d’un seul sous l’effet de ton désir, mais laisse-moi, s’il te plaît, admirer un instant encore les courbes de tes hanches et le galbe de tes seins en ce ravissant profil. Planté derrière toi, je veux humer ta chevelure, et puis caresser doucement tes seins jolis, et sentir monter en toi ce désir d’homme qui court sur ta peau. L’image que tu as faite pour moi n’est-elle pas destinée avant tout à me donner envie de te désirer par les mots avec mes mots qui deviendront, s’ils ont l’heur de te plaire, les tiens en toi. Frissons, tremblements vécus en commun alors dans le jardin secret de nos joutes amoureuses. De face, de profil, de trois quarts je te veux sous tous les feux de tes images incandescentes. La sagesse de tes images voile l’essentiel de qui tu es, laissant à tes poses le soin de révéler tes désirs les plus intimes. Ta beauté, ainsi, est l’interface entre le pur incarnat de ta chair et les formes douces qu’elle revêt, disant par-là que l’intention d’amour passe avant toute approche. Car, oui, c’est par amour que tu crées ces images de toi, un amour que tu désires voir se déployer et puis prendre son essor dans les bras d’un homme aimant. |
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |