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Article publié le 16 avril 2017. oOo La puissance du flux narratif est telle qu’elle peut absorber, également, les autres disciplines artistiques. L’enchaînement des plans cinématographiques glisse dans la narration, tout comme la succession des photographies – qu’elles soient en noir et blanc ou en couleurs - , ainsi que la statique de la peinture qui devient mobile de par l’attention oculaire, de par la participation de la vue, de la vision. La puissance du flux narratif est telle qu’elle peut absorber également les partitions, devenant musique elle-même, à travers la longueur des phrases, l’agencement des mots, les assonances, à travers la prosodie. La littérature est cinéma, la littérature est photographie, la littérature est sculpture, la littérature est peinture… La littérature est musique. Son extension est telle qu’elle devient à son tour l’espace et le temps, oui, elle absorbe aussi tout ce qui est, là, ici, maintenant, avant que son action ne les rende subjectifs. Avant qu’ils ne soient traversés et recouverts par la narration. |
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