Il s’en va d’un pas traînant
Le dos bossu dans ses vêtements
Crasseux. Son horrible persiflage
Pardon, plutôt son langage
Inquiète les esprits.
Son odieux rire
A tout pour nuire.
Son air gauche énerve :
on dirait une pieuvre.
Il a des dents fort laides
Et le poil raide,
Ce maudit animal
Qui pue l’eau du canal.
Est-il seulement
Humain, cet immigrant ?
Rien n’est moins sur ;
il a la peau trop dure !
Trop foncée !
Qui peut même prononcer
Son nom ridicule ?
Abadoulou Abdul ?
IL est un félon
De toute façon .
Mais diable comment
Peut on être immigrant ?
J’y perd mon latin
Je n’y comprend rien.
Et je les emmerde :
En mer qu’ils se perdent !
Mieux encore
Foutons-les dehors !
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