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Article publié le 25 mars 2018. oOo SANG
Écouter
la veine de ton cou cogner contre mon ouïe comme une pierre de sang après le dernier cri et la dernière bribe de mot d’amour (puis battre de moins en moins fort à mesure que te revient ta faible respiration, et toujours point le moindre mot, sinon pour t’excuser d’un triste sourire de cette longue mort où tu restes encore à te débattre dans un reste refroidi de rosée de ta peau à l’angle de l’épaule, lentement glacée, noir, vernis, cristal, repos, par l’ombre du repos, soudain).
SANG
Puis suivre de mes lèvres tièdes, yeux fermés, le vase tiède de tes veines comme la cigale aveugle monte et se colle sur le doigt tendu et replié pris pour une feuille de mûrier ou ramille de pinède au vent. |
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