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Article publié le 2 septembre 2018. oOo Cette nuit-là, dans le lit de Jacky (sans Jacky : on reparlera de la branlette plus bas,) j’avais aucune idée de ce qui allait se mettre en place pour constituer finalement la structure d’un roman pas plus mauvais que les autres. Je savais même pas qu’Alfred jetterait l’ancre chez maman en ma présence. Et j’ignorais tout de sa séparation d’avec Justine. Et de Justine (en supposant que Jacky et moi on parlait de la même) je savais qu’elle avait quitté les lieux (derrière l’usine) un mois avant que j’y mette les jambes et mon savoir-faire en branlette. La nuit était dense derrière les carreaux d’une fenêtre assez grande pour que mon corps s’y glisse sans ennui. Je savais rien de rien, sinon que l’hiver commençait ou que l’automne s’achevait et que j’allais attendre le printemps chez maman en espérant retrouver l’inspiration. J’ai tellement de choses à raconter ! mais je veux plus me souvenir de Bagdad ! |
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