|
Navigation | ||
[E-mail]
Article publié le 30 août 2020. oOo 961 La convoitise dans ces regards désinvoltes. Je ne possède rien moi-même Mais sait-on jamais…
962 Fous et desperados Comme limites À ne pas dépasser.
963 Voici le double de toi-même, Déshérité, égaré sur la route, Poète ou desperado.
964 Mon jardin, Ni havre de paix, Ni compendium des douleurs.
965 Je suis revenu Pour ne pas repartir : Relire jusqu’au bout.
966 Un coucou au voisin qui laboure. Assis dans mon fauteuil d’été, Je demande à l’araignée.
967 Je n’irai pas plus loin que ce portail. Pas plus loin que l’écran dans la chambre. Toujours plus près de mon lit.
968 Les livres circulent Dans l’air de ma chambre : Oh ! le bibliothécaire invisible !
969 Bientôt Shéhérazade sera libre. Je suis déjà à la fenêtre. Nuits infranchissables sans elle.
970 Forêts des nuits. La qasida inachevée. Mon cheval mort.
|
Revue d'Art et de Littérature, Musique - Espaces d'auteurs | [Contact e-mail] |