Le monde est une chambre pleine
de choses à dégager, comme la porte
où une queue d’orage peigne ses éclairs,
où le mur mémorise un lierre ; où les engrais
de l’imagination qui est plus imprécise
que l’ange des rideaux, déposent leur bilan
à l’endroit où la chaise et la machine en face
arborent une mine affligée de chercher
dans les mots la parole dégagée d’un corps
qui penche ce visage toujours solitaire
sur un ciel consentant comme un corsage ouvert ;
aussi l’ultime instant de la main qui se prend
à se déraciner pour devenir semblable
aux vagues qui dénudent la nudité même.
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