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Article publié le 3 octobre 2021. oOo Oh la douleur du nerprun, le mal aimé !
Tordu, tordu Et perdu dans un maquis de ronces De viornes et de pruneliers Tel je l’ai trouvé
Ne tend pas ses fruits Rassemble frileusement ses drupes Tout près de ses frêles branches grisées Régal des oiseaux d’ici Une fois l’automne venu
Tes drupes à quatre graines Sèchent sur la claie Bientôt mises en terre Afin d’y pousser droites et drues
Ailleurs L’aérienne saveur des baies De haut tombées jonchent le sol Bientôt y germent, puis y prennent racines Jettent l’ancre de leurs chairs futures Dans cet océan de terres meubles Plus tard s’y déploient en branches vigoureuses Porteuses de baies à leur tour Pour le bonheur des habitants du ciel Dans le jardin que je t’ai offert
Jean-Michel Guyot 24 septembre 2021 |
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