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Article publié le 22 mai 2022. oOo Et nue maintes fois tu fus, belle rousse, Dans la combe herbue de tes amours
Seins nus, pivots de ta mémoire, Caressent les herbes mutines
Dans les halliers, nombreux ici, un œil éperdu Scrute les membranes nerveuses de l’air
N’y voit goutte en plein soleil Hormis les taches de rousseur sur ton visage rieur
Mains cheminent le long de ton échine S’échinent à cheminer à flanc de frissons follets
Et ravine la douceur jusque dans ta conque Chair frémit d’aise funambule
Jean-Michel Guyot 11 mai 2022 |
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