La propriété nous tue...
La propriété nous tue.
Ah ! s’il y en avait pour tout le monde…
Et si l’homme n’était pas un animal…
- dit-il en déchargeant les palettes
Tandis que la toile bleue subit les envolées
De la tramontane qui ne faiblit pas.
Certes il avait l’air bien sympathique.
Et je l’étais aussi.
Il y avait même des femmes
Prêtes à se donner pour un loyer.
Mon chien léchait des bottes
Qui avaient appartenu à un mort.
L’odeur des os le rend fou.
Il lècherait n’importe quoi
Ayant appartenu à un mort.