Comme je l’ai dit dans mon essai "Pour une véritable littérature" ( 2010, Chasseur Abstrait ), la littérature, c’est la science de la liberté.
Un mouvement puissant qui permet d’aller le plus loin possible.
Les grands auteurs se démarquent des autres de par leur capacité d’investigation ou de spéculation sans égale, soutenue par ce que l’on appelle le style, cet alliage composé du vécu et du langage.
Oui, le styliste est celui qui parvient à joindre en permanence l’essence de son vécu et la recherche de son propre langage.
Celui-ci devenant métalangage par le biais de la littérature.
Maître dans un genre - essai, nouvelle, roman - , le grand auteur montre son aisance en s’inscrivant comme naturellement dans ce qui s’apparente à un périmètre littéraire.
La longueur apparaît comme un possible paramètre afin de l’identifier, l’ouvrage étant d’une certaine épaisseur.
La série, par ailleurs, est un essentiel marqueur, à l’image de tableaux comme dupliqués mais toujours distincts.
Au-delà de toutes ces considérations, c’est probablement l’univers du grand écrivain qui marbre les esprits.
Oui, l’atmosphère.
Reconnaissable entre toutes.
Et qui signifie la présence tout à la fois matérielle et immatérielle du créateur.

Ainsi... bienvenue dans le psychisme du grand écrivain.