"Le fatum efface le monde, pour ne devenir que le seul point d’horizon". S.P
"Le destin, c’est l’ordre suprême". S.P
Le destin est le miroir des ambitions.
Le reflet sans cesse évanescent de la puissance individuelle et de son mouvement.
Oui, aller toujours plus avant signifie rejoindre ou tendre vers ce que l’on appelle le destin. Les forces vitales de l’individu sont totalement engagées.
C’est l’action qui prévaut, annihilant toute intention de logos.
Il s’agit de faire les choses et d’aller le plus loin possible.
La lutte contre le destin est probablement le combat intime par essence, une lutte sans merci. Afin de forcer les verrous qui donnent accès à la lumière. La trajectoire ontologique de soi doit aller à la rencontre de cette puissance invisible qui, d’étrangère, devient alors foncièrement familière.
Le lien avec le destin est obsessionnel. Il suffit à se diriger de manière linéaire, à emprunter une voie synonyme d’accomplissement.
Le destin, c’est la scrutation des cieux et de leur virginité.
Sans doute existe-t-il une mystique du destin, aussi matérielle que le monde.
Nombre de spéculations s’invitent dans le mouvement même de la vie, formant un dédale prométhéen synonyme d’architecture novatrice.
L’annexion du monde est en route.
Digression, but, gloire...
Continuum.
Oui, continuum.
Au-delà, par-delà le continuum.