Le champ oculaire absorbe tout.
Toutes les données qui lui sont soumises.
Il est sa propre mémoire qui nourrit l’immense matrice des souvenirs, tous les supports techniques et technologiques n’étant rien comparés à sa perpétuelle régénérescence, hautement phénoménologique.
Le regard est un cyclope où tout est transformé, le regard est une attention avide, permanente...
Absorbante.
C’est une appréhension panoramique du monde qui évoque instantanément et concomitamment la condition humaine et son décor. La beauté de données extérieures qui nous sont étrangères.
Toutes les formes, laquées, s’inscrivent dans un habitus oculaire qui parfois peut être brutalement surpris...