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Voir aussi la [Galerie de peintures] de Jacques Cauda [E-mail] Article publié le 3 mars 2024.oOo
La transmutation de la Grosse en cadavre est davantage fondée lorsque la viande transformée entretient quelques équivalences avec celui en lequel on le transforme, et il se trouve ainsi comme sous deux lumières.
La mort c’est avant tout une présence. La présence d’une chose dont elle se détache sans jamais la quitter. Elle présente le retrait de cette chose qui lui colle à la peau. Elle en montre l’absence par la présence, et dans un même mouvement : elle représente. La Grosse réunit ainsi dans le même geste l’irréconciliable rapprochement qu’il y a entre le désir et la haine du désir.
Langue descente du cul Qui devient l’être au monde Masturbation des viandes Au seuil de la Grosse qui s’offre Pourrie par l’habitude Même tenue par la main Qui la fouille
La main a la langue dans la peau
Mobile du crime La Grosse ne portera plus sa viande Une sorte de fin de règne Qui rendra tout Comme vomir par le cul Aussi bien Sur la table recouverte de foutre Que sur toutes ses coutures
La coudre à même la merde
Jacques Cauda
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