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Article publié le 14 décembre 2008. oOo UNE PROTECTION Brouillard, toi seul sais m’abriter des intempéries Tu couvres mon front d’une douceur charmante Tu enveloppes mon corps de ta pluie bienfaisante Car, elle seule, sait rafraîchir mes membres tremblants
Et lorsqu’elle me pénètre, lave mon sang de la tristesse qui l’accable.
Brouillard, tu me quittais parfois pour rejoindre le monde Tu répandais ta douce enveloppe, Tu laissais couler tes larmes charmantes Mais l’homme hurlait alors , Cris maussades, il te détruisait.
Un bruit dans l’escalier, un homme frissonne. Soleil d’une couleur, je te reconnais Bientôt tu verseras à nouveau sur mon front tes perles d’or, Tu envelopperas mon crâne de ta chaleur glaciale.
Mais quel ne fût pas mon désespoir, lorsque t’apercevant, Je ne vis que l’ombre du brouillard. Ta douce enveloppe n’était qu’amas de déchirures, Ton torrent de larmes charmant laissait place à l’aridité du vide.
Aujourd’hui, mon corps pleure. Aurais-je assez de larmes pour te rendre ta pluie bienfaisante ? Saurais-je recoudre par le fil du silence la déchirure qui t’accable ? Retrouveras-tu la noirceur du néant ? Brouillard, ma lumière… |
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