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Revue d'art et de littérature, musique
Revue en ligne

jeudi 28 mars 2024

Directeur: Patrick CINTAS
10ème année
Ted NelsonGor Ur - Urine vs Métal - Image de Patrick Cintas
Dans la série [presse-livres]...

RÈGLE GORURIENNE :

Une quantité x d'urine élevée à la puissance n et versée sur une quantité y de métal en fusion même portée à la puissance nn provoque un effet de cristallisation dit paralysie gorurienne, phénomène qui inspire au plus grand nombre (par exemple W) une haine équivalente à la progression géométrique du racisme quand un gouvernement stigmatise, au mépris du droit européen, ceux qu'il estime être indésirables. Salauds !

D'après Roger Russel, dit « Rog Ru »

 [TELEVISION]

Sommaire :

    [Récréation] ...une fois n'est pas coutume.
    [Sélection du trimestre] ...le meilleur des textes reçus.

 

à Philippe Beck

Le cheval est une table tournante. - Faustroll.
...à bicyclette - Pierre Barouh.

Bosse-de-Page était un singe papion, moins cyno qu'hydrocéphale, et moins intelligent, pour cette tare, que ses pareils. La callosité rouge et bleue que ceux-ci arborent aux fesses, Faustroll avait su, par une médication curieuse, la lui déplacer et greffer sur les joues, azurine sur l'une, écarlate sur l'autre, en sorte que sa face aplatie était tricolore.

Cliquez pour retourner l'image
et connaître ainsi
le côté politique
de ce numéro 85 de la RAL,M

Voici qu'une série de la RAL,M prend fin avec ce numéro 85. Nous l'avions commencée avec le 81 sous l'égide de Timothy Leary et d'une critique des superstitions. Avec les deux numéros suivant, nous avons abordé les questions de la modernité (et donc de la tradition) et du pétainisme ambiant qui est bien plutôt une ambiance étatique tout au plus désagréable. Nous voulions conclure cette série par quelques remarques sur les nouvelles (déjà anciennes !) conditions de publication, non sans avoir au préalable dit notre mot sur l'hypertexte (avec cet autre penseur essentiel qu'est Ted Nelson — nº précédent). L'ensemble, qu'il sérialise quelque chose ou pas, n'est au fond que de l'existence, celle de l'écrivain, ramenée par la force du texte à la question épineuse de l'édition. Le présent numéro, qui est à la fois une conclusion et une introduction (nous avons appris les lois sérielles chez Céline), est une récréation sentimentale et non pas la preuve d'une pensée. Nous disions : « La Tradition, voix polysémique, retient la connaissance et lâ€â„¢alimente infiniment. Évidemment, toujours à cause des nombrilistes, on nous a sucré le plagiat qui était, jusquâ€â„¢à ce que lâ€â„¢avarice des gens de Lettres sâ€â„¢en mêle, le meilleur moyen de retourner la tradition dans sa bouche. La Modernité, grosso modo, se passe de lâ€â„¢obligation de créer des objets, et se tourne, comme la langue, mais dans lâ€â„¢action, laquelle confine non pas à lâ€â„¢éthique, masque des nombrils, mais à lâ€â„¢esthétique qui, comme son nom lâ€â„¢indique, ne cache rien. Grosso modo... » Plutôt que nous livrer à un exercice de rhétorique, nous avons choisi Gor Ur pour donner dans le symbole et la parodie sans cesser de nous amuser des nombrils de l'autopromotion et des moralistes qui réussissent (mais comment !) à ménager la chèvre et le choux.

Une légende tenace voulant que le Français, et ici nous ne considérons que l'amateur de Lettres, soit paresseux et arrogant, petulante dit Pío Baroja, il se passe en général d'explications et impose ses œuvres sans elles, prétendant qu'elle les contient. Nous pensons le contraire, ce qui ne nous interdit pas d'être français de nationalité, espagnol de cœur et américain d'esprit, état qui résulte de notre voyage comme nous l'expliquons ci-après. - Roger Russel.

La question
du personnage

Nous n'aborderons pas ici les questions de lieu du roman*, ni même d'écriture (le chant étant mineur comme on le voit plus loin) et certainement pas de temps, la mémoire manquant pour être complet**. Nous insistons plutôt sur l'opposition, si on peut appeler ça comme ça, entre Gor Ur et Rog Ru, c'est-à-dire entre un concept à usage symbolique avec effets concrètement ressentis par ceux qu'il destine à l'enfer, et un personnage de roman conforme à ce qu'on sait de ses semblables, composition littéraire qui ne prend pas tout à l'être humain, car nous n'en connaissons que des fragments, mais qui apparaît intégral et presque vivant sur le même palier tant il est nécessaire à la compréhension du récit. Car, ayant bien établi les conditions d'une cosmologie, la cosmogonie seule intégre la narration, dans une langue ordinaire à usage non poétique comme il est dit plus loin. Autrement dit, c'est facile à lire, c'est même amusant et rarement profond, même si le sens, faute de se perdre, ne se présente pas toujours à l'esprit comme on s'y attend le moins. Descendons encore un peu dans cette page pour mettre les pendules à l'heure de la cohérence et des conclusions indiscutables...

* Voici une carte du voyage :

** Comme l'indique un des titres de roman, l'ensemble est « aliène du temps ». étranger au temps... La question ne sera pas même évoquée.

Non. Il n'a pas de hauteur*, aucune dimension ne le définit. C'est possible parce qu'il est, comme Dieu, un concept. Mais dans le cadre de la cosmologie qui nous occupe ici, ce concept ne confine pas à la théorie. Ainsi, il est possible de dire, sans être ridicule : « Dieu existe » ou au contraire affirmer qu'il n'existe pas. Dire que Gor Ur existe est une bêtise et du coup, il n'est pas possible de se ridiculiser en affirmant qu'il n'existe pas. C'est la différence avec Dieu, que celui-ci confirme la théorie, par la foi ou la force, ou pas : Gor Ur n'est pas non plus un Dieu et il ne ressemble pas, ni de près ni de loin, à Maldoror qui est un personnage peu probable puisque son existence est vraie alors que la théorie de Dieu est peut-être fausse (erreur courante au XIXe siècle et même plus tard). Certes, Gor Ur est représenté, ce qui est la moindre des choses pour un concept. Ainsi, il emprunte maints traits de figuration et de caractère au King Kong de la mythologie moderne. À ceci près qu'il faut alors le doter d'un sexe proportionnel à la quantité d'Urine qu'il déverse sur la terre si l'on en croit les récits qu'on fait de lui depuis quelques années. Urine qui est le seul véritable symbole de cette histoire. Et qui est surtout un liquide, état essentiel du symbole hors duquel celui-ci ne serait plus un symbole. N'importe quel liquide corporel eût satisfait à l'usage qui en est fait (solidifier la fusion du Métal), mais le crachat nous a paru trop arrogant et le sperme pas assez prometteur.

* ou  'auteur...

Oui. Ce n'est pas un concept et encore moins une théorie. C'est une création, littéraire et libre de droits tout comme son maître Gor Ur. Roger Russel, que les intimes appellent Rog Ru (Gor Ur en verlan), est un personnage de roman conforme à ses semblables tant du point de vue de la vérité que de tout ce qu'il ne dit pas pour conserver sa part de mystère; c'est d'ailleurs en cela qu'il ressemble le plus aux hommes, êtres dont on ne peut toujours pas dire s'ils relèvent de la création ou du hasard d'allez donc savoir quel phénomène qui échappe même à nos facultés conceptuelles. Mais tandis qu'il n'est pas bête, ni intelligent d'ailleurs, de prétendre que l'homme est une création, il serait complètement stupide de penser que Roger Russel est une invention de son auteur, lequel n'a pas d'existnce à ce niveau du texte. Roger Russel est né de Gor Ur par simple inversion phonique. Rog a donné Roger, peut-être parce que le Livre de ce personnage du passé a ici quelque importance théorique ou autre, mais surtout parce qu'il nous a été impossible de trouver un autre prénom commençant par ces trois lettres. Ru a décliné en Russel, et ici une floppée de noms nous est venue à l'esprit, Russel ayant fini par nous séduire pour nous ne savons quelle raison, s'il y en a une. C'est d'ailleurs Roger Russel qui a choisi l'Urine comme symbole de la puissance de Gor Ur, sa manie de pisser, vraiment ou moralement, sur tout ce qui l'agace ou le dérange ayant pris le dessus sur le plaisir qu'il eût pu savourer à éjaculer ou à cracher, peut-être parce que le Métal, promu par K. K. Kronprintz, chanteur noir, communique ses fusions à des foules de plus en plus nombreuses (le monde se globalisant inéluctablement) et compactes.

Shéma de la vue sur la télévision qui sert de prétexte.

Visible sur le site [TELEVISION]

Ce n'est qu'un shéma... mais il est bien utile! Il répond aux questions de savoir qu'est-ce que le chant mineur, qu'est-ce que la poésie et qu'est-ce enfin que ce chant majeur.

Chant mineur : Prenons l'exemple d'un fait historique. Pris à la Réalité, nous n'en possédons que les apparences ; témoignages, documents, etc. Le chant histoire ne peut être que mineur. Et en effet, il fait le moins possible appel au langage, préférant la sûreté des conventions pour être et demeurer bien compris.

Poésie : Sans rapport avec la Réalité, elle voit le Rêve mais n'en saisit, en vérité, que l'apparence. Celle-ci étant captée dans la Réalité. Elle est donc bien un chant intermédiaire. À la limite de l'exercice et de l'expérience.

Chant majeur : Quelque chose se joue entre la Réalité-jour et le Rêve-nuit, que nous ne savons pas. Mais nous sommes très imaginatifs, jusqu'au charlatanisme quelquefois, pour énoncer ses fragments, souvent beaux et c'est assez pour nous convaincre que ce chant existe et qu'il n'est pas bête de le qualifier de magie. Mais la culture française, héritée des trouvères et non pas des troubadours, n'y croit pas et s'en tient en général au familier et au savant, divisant ainsi sa population et l'éloignant de ses auteurs les plus universels, ce qui la fonde.

Les lecteurs de la TELEVISION ([la voir sinon]) connaissent le petit graphique ci-dessous à gauche. Le présentateur, qu'on peut aussi appeler speaker, mais certainement pas « auteur », a pris soin de nous guider un tant soit peu dans le territoire de ses productions. Avec lui nous savons toujours où nous sommes et à quel moment. Ainsi, nous savons que Gor Ur est la troisième trilogie d'un ensemble qui en comporte trois et qui s'intitule Tractatus ologicus. Cette trilogie (quatre gros volumes publiés à ce jour et un cinquième en préparation) constitue le finale d'un chant dit mineur. Et le speaker ne nous cache pas que ce chant, d'après ce qu'il en sait (voir du côté du Sud et de la Méditerranée), qu'il a le sentiment, ce qui le dispense de penser, que ce chant s'exécute entre la Réalité et l'Apparence. Nous sommes fixés. Le croquis de droite donne une idée assez exacte de l'ambiance qui est celle de tout le Tratactus et notamment de son dernier auto, Gor Ur. Il est alors important de comprendre que ce chant n'est pas de la poésie et que le rêve en est absolument absent.

Et attention ! L' 'auteur de TELEVISION n'est pas un écrivain. C'est un artiste plastique. L'écriture lui sert de matière, mais ne constitue en rien une tentative de s'inscrire dans le champ littéraire. TELEVISION est une installation sur le Net, et non pas une série de livres avec des explications en sus. Tout juste peut-on parler de littérature plastique. Et si son texte-palais n'est pas incrusté de musiques et d'images, c'est parce qu'ainsi le livre serait un livre illustré, et non pas un livre d'artiste. Il convient de placer cet 'auteur parmi les artistes et non pas chez les gens de Lettres.

Entre l'apparence et la réalité, un chant mineur,

mais pas de poésie ni de rêve.

Aux antipodes du rêve...

Le speaker nous propose un autre graphique pour situer exactement la trilogie de Gor Ur dans l'ensemble de la TELEVISION ainsi hypertextualisée. On voit les trois chants, établis selon la Tradition : le chant mineur (correspondant au trobar leu ou canto chico du Sud), la poésie (trobar ric ou canto intermediario) et le chant majeur (trobar clus, cante jondo). Il n'est pas inintéressant de noter que la poésie est ici conçu non pas comme genre, mais comme moyen, comme intermédiaire entre le chant mineur (ou familier) et le chant majeur. Ainsi, les [Goruriennes] semblent être la tentative de passer le texte de Gor Ur, simple gros roman, dans l'espèce de philtre de la poésie pour aboutir à un chant majeur qui serait en quelque sorte un Gor Ur (le roman) promu au rang de texte majeur par l'entremise de la poésie célestine. De sorte qu'inversement, si on peut dire, le texte majeur (existe-t-il ?), par un effet de retour sur soi, devient capable de retourner d'où il vient. Ceci est un héritage de la pratique de la moaxaja où le poète, après avoir atteint les plus hauts sommets de l'Art (s'il en est un), redescend dans la rue pour voler ses refrains aux simples fenêtres des femmes et des travailleurs occupés à tout autre chose.

 

   

Les 19 tomes de La rivière noire sont disponibles aux formats numériques en usages [ICI]

On peut aussi les lire en ligne sur le site [TELEVISION]

Deux des dix-neuf tomes de La rivière noire constituent les deux premiers de la trilogie gorurienne, lesquels achèvent le Tratactus ologicus. Comme on est ici dans une littérature purement narrative n'entretenant aucun rapport avec le rêve, qui l'eût compliquée de ses énigmes insoutenables, ni avec la poésie qui eût porté le langage bien au-delà de ce que le commun des mortels est en état de comprendre et d'apprécier, il n'est pas difficile, comme dans la chronique, de raconter le contenu de ces deux volumes qui, au fond, et c'est la raison pour laquelle ils sont en quelque sorte séparés du troisième tome qui appartient à L'Amérique, n'en forme qu'un, sans doute par contrefaction du modèle Pantagruel-Gargantua, ou mieux encore de Don Quijote-Sancho Panza. Sachant toutefois que dans l'un le fils et le père (dans cet ordre) sont parfaitement identifiés alors que dans l'autre la relation est plus complexe. Ici, le fils et le père sont clairement désignés. Frank Chercos, le fils, est un balayeur de commissariat de police qui, parce qu'il ne sait pas rêver debout, comme la plupart des imbéciles, s'invente des enquêtes improbables qui toutes conduisent, parce que c'est le même fil, au « papa », John Cicada, qui a été astronaute et aventurier de l'espace. Le premier tome, Le Gorille Urinant, est narré par Frank, le deuxième, Le dieu que vous aimerez haïr, par son papa. Tout ça se lit sans effort, parce que ce n'est pas de la poésie, mais exige de l'attention, parce que ça en contient, de la poésie. Oh il ne s'agit pas de cette poésie qui dit « je » pour redire « jeu » et « autre » pour remplacer les miroirs sans tain du manque d'imagination. Mélange d'humour et de coups d'œil sur la réalité quotidienne, avec des tranches de vie aperçues dans le couteau qui les forme.

On peut lire les Goruriennes en ligne [ICI] et même une première volée numérique (RALMag 7) [LÀ]

GORURIENNES :
Le lecteur pressé ainsi que l'amateur de poésie pourra consulter et même lire les Goruriennes. « En effet, depuis des mois la RAL,M livre des goruriennes sans avoir expliqué ni comment ni pourquoi. Le pourquoi restera sans réponse, puisqu'il appartient à l'idiosyncrasie du lecteur (idiot/cin[glé]/crazy). Comment ? Eh bien parce que. Parce qu'un lecteur particulièrement attentionné (à mon égard) m'a renvoyé les trois volumes publiés sans un mot d'explication et qu'il en a (au cours de combien de lectures) surligné maints passages pour des raisons qui ne s'expliquent pas plus ni mieux. J'ai d'abord songé à des espèces de morelliennes, mais l'esprit de ce lecteur m'a semblé plus proche de celui de Cendrars élevant Le Rouge à la dignité de poète. Nul doute maintenant pour moi que ce lecteur m'a tout simplement communiqué le brouillon d'un poème qui ferait de moi un poète. Je n'en suis pas aussi flatté que je voudrais, mais je dois avouer que l'expérience me fascine un peu. S'il s'agit de celà, car il ne s'agit peut-être de rien, n'est-ce pas ? En tous cas, la RAL,M continuera de publier ces fragments que j'ai envie d'appeler comme j'avais intitulé mon premier recueil de poèmes : Fragments d'une conversation sans personnages. Je n'ai pas compris pourquoi il faut (ou il ne faut pas) le pluriel à personnage ni pourquoi il serait opportun de remplacer l's qui est la marque ordinaire du pluriel ainsi que son absence ou suppression par un signe qui conviendrait de l'absence. Ce signe pourrait-il appartenir à l'alphabet dont nous usons par habitude plus que par intelligence de la poésie ? Je me signe ! Je me signe ! Ah ! Je ne fais que ça ! »

NOTE sur L'Amérique

Paraboles* : Roger Russel est le personnage initiateur de L'Amérique, nous verrons comment au fur et à mesure de la publication des textes qui composent cet ensemble. Thomas Faulques est à l'origine de La rivière noire et nous savons comment. Deux paraboles le créent :

Parabole du festin : Trois actes. Ou plutôt, trois autos. Dans le premier, Thomas subit un outrage et fuit. Dans le second, sa fuite s'arrête dans le patio d'une maison où on joue à se raconter des histoires. Thomas prend la parole et dit un poème. On l'interrompt. Il continue alors, mais son poème devient roman. L'hôte lui révèle qu'il a empoisonné ses convives. Il sauve Thomas, mais un tremblement de terre détruit tout. Seul Thomas s'en sort et il s'embarque alors pour l'Amérique. Au troisième acte, le voyage.

Parabole de l'enfant : Deux autos. Dans le premier, l'enfant se suicide. Dans le second, une fraction de seconde (ou rien) avant de mourir, il voit son futur (la parabole du festin).

L'Amérique est la suite de la parabole du festin, sachant que l'enfant est mort et qu'il n'a pas de futur.

* Dans le sens faulknérien du terme, lequel n'est pas repris dans le Petit Robert. Note à l'attention des juges assez incultes pour se servir de ce dico dans le cadre de leurs fonctions et suite à un jugement qui affirme que le sens sartrien du mot salaud n'y figure pas (alors qu'il y trône bel et bien) et qu'il convient de le supprimer de l'usage qu'en font les Français sous peine de condamnation.

 

Tout, mais alors tout, sur le voyage que Roger Russel, libraire à New York, fit en France et sur les crimes demeurés impunis (et même sans solution pour ce qui concerne la justice de France) qu'il y commit par pur plaisir comme il le rapporte sans laisser croire une seconde à un début de remords ou à la rigueur de regret pur et simple. De retour en Amérique, il déjoue toutes les enquêtes qui l'impliquent dans la religion de Gor ur et dans les complots ourdis (par lui) contre le Métal et ses disciples. Le récit, conçu comme un film, suit les témoignages pas forcément concordants des protagonistes, flics, juges, fréquentations bonnes et mauvaises, rencontres de voyage (notamment en Mongolie), amis trompés, femmes soumises ou ennemies, etc. L'histoire se termine par une promesse de « voyage en Amérique » qui fera l'objet d'un Marvel II où la confusion entre un voyage vers l'Amérique et un autre, tout différent de nature et de personnages, en Amérique. Le style de la narration reste celui des deux tomes précédents : sur le mode mineur, certes, mais avec toute la verve et le bon sens qui font la poésie ordinaire, celle qui témoigne de notre temps sans décoller du terrain qui l'inspire des fois qu'on se mettrait à raconter des conneries, ce qui n'est pas du meilleur crû et pas pratique du tout quand on a envie de s'amuser sans rien donner à ce qui n'amuse plus depuis longtemps.

Bagages français

Cette tétralogie (il s'agit en effet de quatre opérettes) constitue le premier bagage que Roger Russel ramène de France avec la nette intention d'en tracer le portrait le moins flatteur qui soit, mais sur le ton de la farce à gros fils que méritent ses personnages et ses situations pour le moins grotesques. Ceux-ci sont empruntés à la réalité et portent d'ailleurs leurs noms comme leurs culottes. Plutôt que d'aller chercher les personnages dans les hautes sphères d'une société presque aussi vieille que le monde ancien, Roger Russel a cueilli ces fleurs de la bêtise et de la suffisance au cœur même de son voyage, qu'il fit en marge des grandes cités et des territoires de l'industrie. Comme il s'agit d'abord de s'amuser et d'amuser, les chansons vont bon train et ne le ratent jamais. On se souviendra longtemps du couple formé par André Trigano et Louis Marette, du moins pour l'occasion de cette farce satirique, autrement dit par le rupin parisien venu faire sa carrière politique dans un trou perdu du sud de la France (qui n'est donc pas la France), lequel est monté sur son âne, un retraité de la fonction publique entré en politique sans vocation particulière mais avec beaucoup d'intérêt. Situation commune à bien des territoires de ce pays qui en a vu d'autres, soit dit en passant. Selon les personnages, on parlera de farce, de moralité ou de sottie :

Personnages Genres Cibles
Parodiques Farce Satire sociale
Sosies Moralité Satire des superstitions
Génériques Sottie Satire politique

Reprenant les mêmes personnages, Roger Russel continue sa geste mazérienne pour qu'elle devienne tout simplement française au sens le plus universel du terme, car l'opérette n'est pas du goût de tout le monde, surtout que l'auteur n'en donne pas les airs. Les Huniers est un roman, une histoire si on préfère laisser aux âmes bien nées le titre un peu ronflant de roman qui ne s'applique guère aujourd'hui qu'à des contes illisibles parce qu'ils sont mal écrits ou pas assez réfléchis, la littérature française contemporaine hésitant entre la médiocrité des uns et le pédantisme des autres. Ce deuxième bagage emporté par Roger Russel dans son Amérique natale est en cours d'élaboration. Il est donc publié [ici même] par épisode au gré de l'inspiration et des circonstances, lesquelles exercent leur pouvoir dilatoire au grand dam de la vitesse d'exécution qui, plus elle est élevée, et moins elle fait attendre. Notons que ce texte, qu'il faut prévoir long et rigoureux, ce qui n'annonce rien de facile, absorbera les deux journaux que sont [La calbombe céladone] et [MCM] et comme cette absortion paraît d'ores et déjà et techniquement impossible, la plus grande partie en sera rejetée en annexe, comme le copie de Bouvart et Pécuchet à laquelle, sans y ressembler, elle s'associe, en toute modestie cela va de soi. Enfin, ce ne sont là que spéculations et rêves d'auteur, car le tour n'est pas encore joué, et nous souhaitons, pour la survie des personnages visées, qu'il soit pendable.

Bagages américains

« D'autres bagages suivront, encore quelques-uns volés en France à ses voyageurs circulaires, et ceux qui naîtront, la vieillesse s'annonçant déjà par ses signes de précipitation habituels, du moins pour ceux qui commencent à en avoir l'habitude, au cours de ce voyage vers et en Amérique qui n'a pas fini de m'occuper l'esprit et surtout les meilleurs moments de mon existence, » dit la doublure française de Roger Russel, qui serait Gor Ur lui-même si bien sûr Gor Ur était, mais il ne l'est pas, un personnage.

 

 

Exemple

RÉALITÉ APPARENCE

Phalle gorurien et sa pluie noire (Urine)

 

Grimace gorurienne
sous sa propre pluie
Reflet dans un œil d'or

Gor Ur n'étant pas un personnage, ces « objets » sont purement symboliques, comme le disque d'or de Râ. Autrement dit, GOR UR N'A PAS D'APPARENCE * !

Gor Ur est donc un mauvais exemple. Veuillez choisir vos exemples dans le texte qui, lui, est une réalité.

 

* À l'image de Mahomet, oui !

Exemples:

Hauteur* de Faustroll : ≈12 mètres (selon la revue Etoile-Absinthe...)
Hauteur de Pantragruel : Tient une vache dans sa main (pour donner une idée)
Hauteur de Maldoror : Dépend de son apparence (personnage complexe)

Hauteur de Gor Ur : Rien, nada, ni une ni deux !
Pourquoi ?
Parce que ce n'est pas un personnage !
Alors qu'est-ce que c'est ?
Réponse : C'est écrit !

* Voir note plus haut.

 

Autre exemple

RÉALITÉ APPARENCE

Gérardons sous la pluie

Gérard est un personnage, certes, mais il est réel. C'est aussi un mauvais exemple d'apparence. Revenez au texte chaque fois que vous le pouvez. Et vous le pouvez, puisque le texte est lisible sur ce site INTÉGRALEMENT, alors que nous ne possédons que des fragments de Gérard... et pas les meilleurs pour servir d'exemple.
 

Encore un exemple

RÉALITÉ APPARENCE

La pluie

un roman de Gilbert Bourson

Encore un mauvais exemple ! Certes, La pluie est un roman, mais est-il de Gilbert Bourson ?

 

Un dernier mauvais exemple

RÉALITÉ APPARENCE

Limace verte et fluo

une invention de Pascal Leray

Quel mauvais exemple !

 

Exemples de BONS exemples

RÉALITÉS APPARENCES

Note : Vieille édition du Petit Robert
avant que Jean-Paul Sartre
figure au programme de maternelle.

 

Rapiéçage appris
à l'École de la magistrature
-dont on ne s'étonnera pas

que le niveau baisse-
et le tour est joué.

 

Le vrai père de Bortek
suite au viol de Marie-Pipi

Faux pétainiste
faux gaulliste
tout faux
comme dirait Sartre

Sa collection de voiture
va des plus vieux modèles...

 

... aux plus avant-gardistes.

 

Rire...

Sourire...

Rêve du magistrat

Réalité du bronzage

 

Dakar

Paris

L'arme des convaincus
(sans jeu de mots)

Le sourire convainquant
(n'est-ce pas ?)

 

Arme véritable de Frank Chercos

Arme dont il se sert en réalité

Base de John Cicada

La même
vue de l'espace

 

Portrait de Roger Russel

Son interprète
Soulignons que Gérard
n'a pas perçu de cachet.
Merci Gérard !

Voilà...

On ne va pas multiplier les exemples,

parce que nous, on les connaît.... les exemples!

On a aussi ça

Mais à quoi bon... ?
Ce serait apporter de l'eau au moulin
des déçus de la Gauche et alimenter
les rangs des chasseurs
d'indésirables*...

Allé té !
Pas d'apparence pour
ce prévaricateur...!

* 150 camps de concentration de conception française en France libre, dont un à Mazères, annexe du camp du Vernet de triste mémoire ...!
http://www.campduvernet.eu/

Salauds...!

 

   

À VOUS DE JOUER !

Et surtout, avant de jouer, lisez Gor Ur; c'est gratuit et ça prend du temps. Que demander de plus?

Le temps tope
Tant tope au logis
Non jamais jamais
Je ne mettrai les pieds
À Saragosse
Allez où vous voulez
Aller sans moi aller
Je suis sur le chemin
Entre les apparences
Et la réalité
Entre le rêve et vous
Pieds sur terre
Top Top Top
Je nâ€â„¢irai pas à Saragosse
Homme moderne
Le temps est la
Taupe au logis
Taupe Taupe Taupe
Montre-moi le chemin
De Barcelone

 

Ceci est un drapeau français et non pas le reflet culéen de Bosse-de-Page...

 

Chacun s'organise comme il peut. Les uns font et défont des objets au fil des ventes et des méventes. Les autres construisent, ou structurent... disons qu'ils bâtissent, car la construction et la structure sont déjà prises par la pensée historiquement acceptée. Il y en a même qui se dépensent en dissertations-chroniques et en thèses-recensions, ceci pour flatter le poil dans le sens éditorial, si c'est avoir un sens que de s'en trouver un. Des chants mineurs de toutes espèces envahissent le Monde, réduisant à néant tout autre mode. Mais il arrive, par un effet de miroir, qu'on les tourne vers la poésie, pour qu'ils s'y regardent. Ou bien c'est la poésie qui les donne, en ayant trouvé les sources dans le chant majeur, si c'est possible et si notre petite cosmologie a du vrai, ce qui est possible. Peut-être faudrait-il inverser notre croquis... Est-ce comme cela que naissent les poètes, les vrais, les faux, les bons, les mauvais et même ceux qui s'ignorent.

En tous cas, si l'on en croit Roger Russel, tout ça est bien joli, mais le chant mineur, même réduit à sa portion gorurienne, ne remplit pas à lui seul tout l'écran. À quoi servirait-il d'ailleurs si on devait se contenter de cette nourriture aussi peu terrestre qu'imaginable ? L'aventure ne commence pas avec lui, pas plus qu'avec la multitude des romans de vitrine. La raison ne nous impose-t-elle pas deux autres textes ? Bien sûr, ça sera moins facile, beaucoup moins. Ce sera même désagréable parfois, à force de longueur et même d'obscurités, y compris celles qui ne sont pas voulues. Cela s'appelle la Poésie, et comme elle a d'autres visées qu'elle-même (en principe), un chant majeur, profond comme on respire chaque fois qu'on ouvre la bouche, rutile comme un soleil posé sur l'horizon.

Poésie Chant majeur

Aux antipodes de la réalité...
Ha Ha !

Aux antipodes de l'apparence...
Logique, non...?

La poésie n'est pas un genre. C'est un ensemble de moyens d'expression découverts ou mis au jour par un autre ensemble qu'il n'est pas possible d'envisager d'un seul coup d'œil tant il s'en est passé et s'en passera encore pendant longtemps. Appliquée à la narration, à la dissertation, à la confession, à l'étonnement, au plaisir, etc., elle donne du texte une idée qui n'est plus celle qu'on se fait. Et comme il n'y a ni vrais ni faux poètes, mais seulement des grands, des moyens et des petits, voire des poètes ratés, elle prend forme hors de son vase, comme une fleur se fane. Ce qu'on finit par lire est fané, ce qui est né dans l'eau n'a plus soif. Et cependant, quel que soit l'aspect que cela prend dans les têtes, elle a son importance. Selon notre cosmologie, elle est aux antipodes de la Réalité. Pétrie de rêve et d'apparence, condition sine qua non du rythme, ou de tout autre phénomène inventé de toutes pièces et qui la fonde, elle ne peut être qu'une aventure. C'est pour cette raison qu'elle est le chant intermédiaire, le chant sans lequel aucun autre chant n'est possible, ni mineur, ni majeur. La poésie est un acte, n'importe quel acte, surréaliste comme le révolver ou mitonné comme les larmes. C'est un passage, à l'envers et à l'endroit, si tout cela a un sens, bien sûr !

Le chant majeur n'a pas d'apparence. Il est le jour et la nuit, la Réalité et le Rêve, alba serena. C'est là toute la difficulté : tourner le dos aux apparences. Ici, la Science pointe son museau de chercheur et de collectionneur. Non pas que ce chant soit une science, ni qu'il ajoute à la science par la pertinence de ses découvertes, si c'est découvrir quelque chose que d'inventer. Ici, l'Intention prend toute son importance. Traverser l'Océan, quitter ce qu'on connaît trop pour apprendre à connaître ce qui échappe encore à l'esprit. Pas question de divaguer sur le ton de la plaisanterie, ni de tenter de donner un sens à ce qui nous pousse à aller plus loin, travail de fond qui revient à la poésie. Le chant majeur est un concept ! Gor Ur n'est que sa parodie après tout ! « Et ce texte-urine, que pourtant j'écris, dit l'auteur-speaker, existe-t-il comme moi je vis ? » Condamné aux bas instincts de l'obscur, faute de secrets peut-être, s'il n'existe pas, sa fusion-perfusion-confusion-diffusion ne lasse que les impatients, et encore, ceux qui se contentent de pisser sur les allumettes égarées de la production éditoriale.

 

Poème participatif

 

Refrain: Alors choisissez votre camp !

— Oui... OK... Mais pour ce nº, là... Quel rapport avec Gérard Depardieu...?
— Me disez pas que vous zavez pas compris...!
— J'hésite...
— Entre...
— Entre quoi et quoi...!
— Entre qui et qui, ouais...!

Alors choisissez votre camp !
>[Mail pour jouer]<
On veut influencer personne, mais plus ya d' l'urine et plus on a de chance, alors voyez !

Fin du poème.

 

 

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Écos des tatanes (Patrick Cintas)
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