Rives et dérives font des remous
Siphons respirant à pleins poumons
Flux et reflux s’échouent sur d’innombrables alluvions
Grèves en colère joignant difficilement les deux bouts
Rires arides creusent leurs rides dans d’immondes limons
Voix rendues aphones à force de cris étouffés
Coeur en charpies déchire des corps estropiés
Nuit blanche réveillant de noirs présages
Songes volatiles partent en fumée
Un paysage sans visage Franck Ferraty-Climats