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Article publié le 14 octobre 2013. oOo Novlangue et césure : le point de rupture est atteint lorsque le langage nouveau qui use et abuse de mots composés - peut-être tout de même un signe de santé pour et par une langue française non pas exsangue mais mésusée, maltraitée voire ignorée : sursaut d’une moribonde ou santé nouvelle, va savoir - s’aventure dans une conceptualité qui semble tombée du ciel parce qu’elle a renoncé à définir ses axiomes et à afficher ses postulats. Ne subsiste qu’un principe directeur abrupt qu’on devine au fil du discours, un seul et même leitmotiv au service d’une pensée qui se veut monade nomade. Connectée au grand bazar de la pensée contemporaine, elle virevolte, prend la pose, s’agite et cogite.
La décrypter en arpentant ses tenants et ses aboutissants afin d’en découvrir la clef, je veux dire la matrice d’origine, la forge bénie d’où jaillit ses étincelles, voilà un projet qui demande d’accorder un certain crédit au dit discours qui intrigue, force le respect et agace dans le même temps. Jean-Michel Guyot 16 août 2013 |
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