Provecho quiero, que sin él no vale un cuatrín la buena fama. - Cervantes.
Ils sont fous, ces Français ! Attention : pas les Gaulois. On parle bien ici de ceux qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Les Gaulois n’y sont pour rien. Faire une loi pour protéger des intérêts privés n’est pas une pratique franquement ordinaire, ni même démocratique. Mais c’est pourtant ce que les libraires ont obtenu (ou presque) pour lutter contre le « dumping » d’Amazon qui n’y va pas, en effet, de main morte. Le monde change et quand il change, on se souhaite une mort lente, à petit feu, en attendant la retraite et les vaguelettes de nostalgie qui la fondent. Ce n’est pas le livre en papier qui disparaît. Il est solidement enraciné, celui-là. Ce sont ses marchands qui meurent. Heureusement, qu’il y a les auteurs pour en écrire et laisser aux éditeurs le soin de les diffuser par voir postale ou numérique. Heureusement, dites donc !
