Le livre du guetteur, et son truchement,
n’est-il pas un simple miroir ?
Courant sur le désert, l’aveuglante lueur
ricoche de tain en tain ;
de sommet en sommet essaimant la nouvelle,
elle éveille l’écho
et fait du plein soleil messager et message.
C’est tout mon labeur patient que d’attendre :
esseulé, de mon haut, je regarde la vie,
je scrute les enjeux du minime et du reste,
et je lis signe à signe, ce qui passe en mon coeur,
ce château exhaustif où règne un soleil tendre,
et pour tout réfléchir ne suis-je pas miroir ?