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Article publié le 22 mars 2015. oOo Tous les petits chaos font un collier. Sont un cercle vicieux de chambres minuscules. En pelotes qu’on cherche sous son matelas où sa vieille chemise. Petits chaos plus mal peignés qu’un bon conseil. Vous cabriolent une vie de vie sans porte close. Vous décoiffent la rouille amoureuse des lits et le tapioca dadaïste des draps. Slips d’aubes mal lavés pleins d’écureuils en noise avec l’enclume d’être. Petits chaos petits chaos se sont des mèches-carrefours deux sabots dans le même pied botté de foin. Pelote mal fichue et plus mal dite encore. Autruches d’infinis qui se cachent la tête dans un charabia de murs postés de chaux. Petits chaos futiles et pharaoniques. Soldats inconnus pleins de mots dans la bouche on n’en finirait pas de vous emperlouser et vous embastiller dans des cribles d’onglée. Ils peignent un visage sur un lutrin d’os de peau non foliotée et le couvrent de cryptes fruitées obligeant à chercher le noyau. Idéogrammes en sachets de psaume brise-lame en effort de figure à donner en finale au barbecue du moi. Tous les petits chaos roulent sous la commode de l’écrit chambré snobant son hésychaste exhibant sa Scorie.
…assis, il bleuit de tranquilles mixtures fragrantes
César Vallejo (traduit par Gérard De Cortanze |
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