Je ne voudrais pas que tu croies
que ces passages de peintures
prétextent la couleur de l’automne
au lieu de rendre à tes vertes cuisses
l’éclat d’un premier instant de joie
Tu ne croiras à aucun prix
et sous la menace d’aucune promesse
que ces croix de complémentaires
n’ont de sens qu’en dehors
de la symétrie parfaite de tes seins
Je ne mens à personne au couteau
mais c’est ta chevelure que je vois
balayant la palette de ton front
et tes yeux couleur de lilas
ne croient pas non plus à mes fables
Laisse ma main envoyer ta main
au diable de cet horizon graphique
Les sensations s’enchaînent au couteau
comme le fil à son histoire de feu
et le sang n’a plus la couleur du sang