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![]() oOo Rêver à la plus lente la plus mortelle immortelle buée qui soit cette nuit à encore et jusqu’à. Lac d’un sein pour le sommeil miroir. Se lisser le sang chevelure devenue son peigne lent et sa tranchée nocturne qui hisse son seuil. Et dans ce miellat de complot se trouver l’ouvroir d’une toison. La poésie façonne la jambe montrant le genou buissonneux du réveil à cet aliquote de nous-mêmes qui nous mêle à la vie la plus inhabituelle et nous vaut le reproche des Bien-Habitués. Écrire le sans et le flag effacé de l’âme qui fait flaque de la distencio animi. Ne peut que s’affirmer au réveil en terre-sexe à conquérir. Entre sommeil et veille est la grille de l’être où sont les nids des mots piaillant vers la parole.
Ces miroirs ne vont-ils jamais finir ?
Steven Millhauser |
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