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Article publié le 26 février 2017. oOo Illa regarde et la voit disparaitre et reparaitre en lui un nombre incalculable de fois. Son sourire est un numéro indéchiffrable de chambre aux draps nus. Un long corridor la couche sur un sol arqué jusqu’à un vide plein de roues dentées. Son sourire bien sûr et ce trou de serrure en descente de lit par lequel il la voit étalée en étoile et bien sûr au bas mot. Sentie jusqu’à la mer dont les algues remuglent le fumet du ciel elle rejoint les mots. Regarde à ses genoux son propre galetas saturé de jointures. Ses anneaux de contact s’enfilent le plus loin sous la couche vertigineuse de sa peau. Il la voit dénudée de ses propres scrupules comme une toilette dont les harmonies lessivent justement les couches remuéesintolérablement ensuées de rapides.
…jetée sur les prés, sur les eaux, à la machine, à la boue nouvelle… Eugène Savitzkaya |
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