L’accélération du temps et des événements, l’accélération du temps commun provoque l’érosion de certains projets narratifs, participant de l’évolution de leur naissance et de leur déroulement, oui, l’accélération du collectif influe sur le mouvement singulier, sur le travail de l’auteur dont les orientations narratives s’en trouvent modifiées.

L’obsolescence de certains chantiers est là, déjà, sa dissolution succédant à sa matérialité. Les incipits se suivent les uns après les autres, l’embryon narratif devenant alors, devenant ainsi de plus en plus éphémère.

Puis, de chrysalide en chrysalide, le flux narratif retrouve de la vigueur, des horizons nouveaux apparaissent, leurs formes absorbant la vitesse même du temps commun. Des événements. Pour les dépasser.

Et affirmer la vitalité sans cesse mobile de la littérature. Une vitalité sans doute plus grande que jamais.