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![]() oOo ANNIVERSAIRE
à ma fiancée d’une autre vie
Mais à trop penser à toi, je perds sans fin tes traits (croyant revoir sans effort notre passé) puis, t’oubliant enfin, finis par m’endormir.
Nous sommes nées le même jour sans fin et c’est pourquoi, gémeaux sans le savoir, je te connaissais déjà
semblable et différente par ordre unique aussitôt fiancée à tes flancs différents de sœur.
Chevaux du matin, dans l’écho pavé des cours. Clair sursaut. Sans m’y attendre, je fixe ta voix, ton visage franc et ta proche-orientale loyale beauté brune.
*
Rentrer chez moi la nuit ; y trouver une grande lampe laissée là allumée ; non, ce n’est pas une lampe
mais un soleil tardif qui incendie (dieu soudain) la chambre grise, rougeoyant
depuis l’horizon, à travers une éternelle fenêtre unique.
ANNIVERSAIRE
Mais à trop penser à toi, je perds sans fin tes traits (croyant revoir sans effort un peu notre passé) puis, t’oubliant enfin, finis par m’endormir
du même jour sans fin que toi puisque, gémeaux sans le savoir, nous nous connaissions déjà
semblables et différentes, par ordre unique, tel un son soudain.
*
Chevaux du matin. Clair sursaut. Sans m’y attendre, je fixe ta voix, ton visage franc,
ta proche-orientale loyale beauté brune en rêve au réveil, et cent autres réveils. |
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