En ces temps d’unité nationale et de récit républicain, il n’est pas mauvais de retrouver la vraie pucelle sur son âne de bat :

- Voltaire - La pucelle d’Orléans
...Ce beau grison deux ailes possédait
Sur son échine, et souvent s’en servait.
Ainsi Pégase, au haut des deux collines,
Portait jadis neuf pucelles divines ;
Et l’hippogriffe, à la lune volant,
Portait Astolphe au pays de saint Jean.
Mon cher lecteur veut connaître cet âne,
Qui vint alors offrir sa croupe à Jeanne :
Il le saura, mais dans un autre chant.
Je l’avertis cependant qu’il révère
Cet âne heureux qui n’est pas sans mystère...