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Article publié le 8 septembre 2019. oOo Mon clin d’œil s’est perché colibri dans l’arbre qui est la jambe de la femme celle qui passe et est passée celle qui est ruche et sommeil des abeilles et qui étend le champ écru de ce corps qui occupe la surface antilope de la seille où dort l’eau prostituée du bain défatigué de l’oiseau matinal
Un train rend asiatique ma paupière et bride l’abattoir de mes rennes fustigés de neige et dont la croupe est celle nue mise en chantier grâce à l’ourlet des robes au ras d’horizon ces balcons d’univers ces nombrils d’explosions cet amour cuirassé semblable à une pluie de sardines en boite ou de persiennes d’ombres où voyeur je me vois encordé de monocles plus mûrs que les seins dorés en espalier de mon beau désespoir |
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