" Sans doute n’y a-t-il rien de plus ontologique que la croupe d’une femme ". S.P
Chaque fessier est unique.
La singularité de sa forme en fait un amas de chair dont les mouvements le rendent omniscient.
Si le Q est l’origine du monde, il en est aussi la continuité.
Les formes oblongues des deux parties sont l’avers d’une toison triangulaire sombre comme la nuit. Aspect lisse et pilosité.
La métonymie, maintenant, entre en scène. Dans la narration.
L’absence de patronyme renforce la présence de cette région du corps qui polarise le regard, l’attention. Oui, le champ oculaire est pénétré par cette lettre de l’alphabet de forme ... circulaire.
Splendeur d’un cul mobile qui pénètre dans l’enceinte, là, dans ce vaste espace commercial, le tissu qui l’enveloppe n’enlevant en rien sa qualité plastique intrinsèque. Rythme des jambes qui muscle sa masse déjà compacte, le plus souvent.
Un, deux, trois, quatre ... l’alphabet vient d’imploser, la lettre en question se multipliant et multipliant encore, dans une boussole sollicitée : à droite, à gauche ... derrière, devant ...
Le Q a toujours le dernier mot, semble-t-il.
Présent, pour ne pas dire omniprésent dans des siècles de narration, des cadres picturaux, à l’intersection de plusieurs caméras maintenant, le Q donne le vertige à l’acte de création qui ne parvient jamais à saturation.
Le charme suprême d’un Q, c’est peut-être sa présence immuable, doublée d’une possible mise en abîme ou descendance dont la matérialité adviendra tôt ou tard ... dans un éternel recommencement ...