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Article publié le 14 décembre 2007. oOo
Dans leurs molles longueurs Encerclées de minutes Les cadrans de nos cœurs Sont des montres hirsutes Les aiguilles en escrime Se défendent pas mal Et piquent de leurs rimes Identiques notre mal Mal d’amour malhonnête Maltraité mal pensé Malaxé sans arrêt Dans des moules à galettes
Le tic-tac somnambule La chanson trop chantée Le tempo sans recul Sur l’impuissant passé Fixent toutes nos chances Dans un mouchoir trempé D’indifférence vraie D’intolérance rance
Il n’est point de médaille Pour ce combat injuste Le sort est qu’il se traille La meilleure part du buste Le tricorne de la gloire Empereur éternel Sur la nature dont l’art Est de mourir sénile Militants acharnés Durant toute une vie Du bonheur échappé Par mélange de l’esprit
Le tic-tac somnambule La chanson trop chantée Le tempo sans recul Sur l’impuissant passé Fixent toutes nos chances Dans un mouchoir trempé D’indifférence vraie D’intolérance rance
Et le cœur trop petit Au cadran bien trop grand Se déchire p’tit à p’tit Aux aiguilles contretemps Si l’amour propre et pur Peut y mettre son trône L’éternité s’ra sûre D’être notre personne Sur les rives désertées Dans les ports asséchés Renaîtront les amants Et la barque du temps
Le tic-tac somnambule La chanson trop chantée Le tempo sans recul Sur l’impuissant passé Fixera nos limites À savoir que l’on est À savoir qu’on mérite Puisqu’éveillé d’aimer
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