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Article publié le 14 décembre 2007. oOo
Arrivé sur le port À moitié essoufflé J’avais prédit le sort De ma course affolée Plus rien ne m’attendait Plus rien pour appuyer Mon épaule fragile
Les amarres sont coupées Et la vague clapote Le quai dans son sommeil Déserte mon angoisse
Je suis seul en retard Le quart d’heure éternel Que la vie me cravate
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