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Article publié le 14 décembre 2007. oOo
L’odeur des sacrifices à cette heure où le ciel Est plombé de chaleur et lourd d’immensité Voit l’infante mourir dans le suicide charnel Voit l’infante périr en un suicide parfait
La vie change de guerre et se met à saigner En une ressuscitée au regard différent La vie change de guerre incomprise elle l’était Le demeure cependant mais le corps rassasié
Les amoureux s’en vont En poètes satisfaits Comme si de rien n’était Libres de leur raison L’orpheline à un père L’orphelin à une mère Les enfants de l’amour En parents volent et courent
L’odeur fraîche des offrandes avouées et données Délivre l’existence sous une saine plénitude Le printemps bourgeonnant seul et perpétuel Se pare de ses pétales de lilas et de roses
La vie change de prière et d’espoir et d’objet Comme ôté de tout ce qui peut vivre d’inquiétude La vie change de prière le bonheur éternel Est immense comme le monde et fragile comme la rose
Les amoureux s’en vont En poètes satisfaits Comme si de rien n’était Libres de leur raison L’orpheline à un père L’orphelin à une mère Les enfants de l’amour En parents volent et courent
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