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Article publié le 14 décembre 2007. oOo
Quand le glas d’ la corrida me claironne Qu’il est jour d’aller mugir dans l’arène Moi taureau Cracheur de mots Je m’habille de vert-laine Le smoking de rigueur Le p’tit kawa verveine Fait la rime Au poète Qui chantonne Qui griffonne
Quand les piques des picadors ma harponnent Font tressaillir nos entrailles m’époumonent De cette cape "inspiration"
Amazone qui me rend fou Spartacus qui prend les coups Plein le cœur plein le dégoût Un hérisson de douleur Joue à cœur ramasse à pique
Amazone tu me rends fou Je deviens presque albinos Je vois rouge je broie du noir Quand la vie j’la voudrais rose J’en vois d’toutes les couleurs
Quand le glas d’la solitude m’éperonne Qu’il est l’heure d’aller mugir dans l’arène Moi taureau Cracheur de mots Je m’habille de vert-laine Le smoking de rigueur Le p’tit kawa vervaine Fait la rime Au poète Qui chantonne Qui griffonne
Quand les piques des picadors ma harponnent Font tressaillir nos entrailles m’époumonent De cette cape "inspiration"
Amazone tu me rends fou Fou d’amour est fou tout court Les artistes sont des "clowneurs" Qui ne savent jamais rompre De leur femme et de leur plume
Amazone tu me rends fou L’estocade de la feuille blanche Dans un reflet de soleil Me désignent de son doigt Comme un crayon mal taillé
Quand le glas d’ la solitude m’éperonne Qu’il est l’heure d’aller mugir dans l’arène Je n’entends plus la foule Je ne vois plus la foule Je suis seul dans la foule Qui me houle Me "bafoule" Me "maboule"
Puis les piques des picadors me crayonnent M’ font chantonner des paroles m’époumonent De cette cape "inspiration"
Amazone tu me rends fou
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