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![]() oOo La lande chausse nos foulées de son linceul et fait tomber le couperet de sa verdeur sur nos lisières turbulentes, quand tu passes filigranée de mégalithes, débraillée par les vents infatués d’apothéoses, tes genoux de récifs brutaux et frontaliers solidifient le rien qui se plisse de vœux en heurtant la lisière vitrifiée des haies, que ton prosélytisme couvre d’écorchures. Un vivier d’embuscades roule la racaille de l’air assommé sur l’échafaud de l’herbe, une caillasse de vigies mime le drap où notre ailleurs s’affouille du silex béant de ta tendresse de carie et d’aqueduc. |
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