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L’oubli

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 Article publié le 14 juillet 2008.

oOo

L’oubli

 

La nuit avait été clémente. Moktar aimait cette mer. Il en connaissait une autre, plus étrangère encore, et il avait goûté au Pacifique, près du Japon, dans des circonstances tragiques. Il avait connu des êtres en lutte mais il n’en parlait jamais. Pourtant, cette nuit, dans l’air tiède et humide qui les envahissait, il avait évoqué le bruit des armes dans les rues où il n’était venu que pour satisfaire au plaisir. Il crépitait dans les oreilles de son voisin parce qu’un enfant dormait entre deux femmes. L’autre l’écoutait comme s’il savait comment se terminait ce genre d’escale. Moktar ne parlait pas des hommes qui lui tiraient dessus. L’autre voyait les jets de flamme, il imaginait l’essoufflement et savait peu de choses sur la poussière des impacts. Moktar le renseignait par rafale.

"Là où nous allons, on ne se tire plus dessus depuis longtemps," dit-il aussi aux femmes.

Leurs pieds le côtoyaient. Il distinguait le front de l’enfant, sa présence froncée. L’autre, qui s’appelait Yacine et venait d’Oujda où il avait été ouvrier du cuir, fumait sa pipe de marin en rejetant la fumée dans la brise. Le bateau craquait. L’air était saturé de vapeurs nocives. Moktar regardait la main rouge qui pressait un mouchoir sur la bouche et le nez de l’enfant. Elle portait une bague de cuivre qui verdissait ses jointures.

Il y avait une heure qu’on n’entendait plus les pétarades du moteur. On avait franchi le moment le plus dangereux de la traversée. La nuit les récompensait. Leurs joues ruisselaient d’embruns coupés d’essence.

"Si on ne sait pas ce qu’on cherche, dit Moktar d’un air savant, on ne trouve rien."

On connaissait déjà son petit orgueil d’homme cultivé. Il en savait plus que ce qu’on peut savoir de ceux qui savent. Il portait un béret en visière comme les Basques. Yacine l’avait toisé sur la plage tandis qu’ils observaient les passeurs en lutte contre la barrière de vagues.

"Je n’ai jamais rien quitté, dit-il amèrement, mais que quitte un homme qui ne possède rien ?"

Moktar ne quittait rien, il abandonnait tout. Il laissait une maison jaune et une femme épuisée qui ne lui avait pas donné l’enfant qu’on attend toujours après le plaisir.

"Méfie-toi alors de ceux qui n’ont rien laissé derrière eux et qui emportent tout," dit-il en plongeant son regard dans les yeux de la femme la plus proche de lui.

"C’est compliqué," dit une voix. Et on en resta là.

Une heure plus tard, on aperçut la côte. Les eucalyptus frémissaient dans la lumière en pluie. La roche scintillait. Il n’y avait pas de plage de ce côté. Des galets vous recevaient en grondant sous l’eau. Des mains ramenaient des coquillages vides à défaut d’avoir trouvé un appui sur ce fond aléatoire. Moktar perdit de vue Yacine qui avait brûlé sa poche avec une pipe mal éteinte.

"Tu ne sauras plus rien de lui," pensa Moktar qui portait une femme sur son dos.

Une autre les suivait, flottant comme une algue, la tête sous l’eau. De temps en temps, cette présence le touchait et il retenait un cri de terreur. Plus tard, après la plage, il laisserait le désespoir prendre sa place en lui. Il n’y avait pas de voyages sans cette angoisse.

La roche surgit avec la vague qui venait de les submerger une seconde. La femme suffoquait sans se débattre. L’enfant avait glissé lui aussi. On ne l’entendait plus. Il n’y avait plus rien que la roche dressée dans la lumière de la lune et l’écho de ses cris. L’eau lui arracha la femme. Il subissait cette énergie dans laquelle il avait pénétré sans la mesurer. La prochaine fois, il saurait comment atteindre la roche. Il s’enfonça, tournoya, toucha le fond sans prise, heurta d’autres corps.

Il fut étonné de retrouver son souffle. Il respirait maintenant un air glacial. La douleur venait de loin, comme s’il avait été transpercé. Il nettoya longuement ses yeux. L’eau était claire et douce, descendant de la roche qu’il reconnaissait.

"Je ne t’ai pas vaincue, se dit-il. Je n’ai même pas résisté. Je suis encore le fruit du hasard, comme aux cartes à Singapour."

Les yeux voyaient clairement maintenant. La mer ne signalait aucune présence. La lune répandait une lumière agitée par les surfaces. L’horizon semblait annoncer un mur.

Il avait connu des solitudes plus tragiques. Il n’avait rien perdu. Son paquet était encore solidement attaché à sa taille, à l’abri de l’eau sous sa couche de plastique et de ruban adhésif. Il avait pris la précaution de ne rien conserver dans ses poches. Quant à la blessure, elle se résumait à une longue éraflure le long de la jambe. Il ouvrit le paquet, répandit les vêtements sur la roche lisse et s’habilla lentement. Ensuite, le tabac roulé dans une feuille de papier, comme il aimait le tabac dans l’attente. Il avait pris la précaution de remonter la montre avant de refermer minutieusement le paquet. Il la remonta encore, ménageant le ressort en ne le menant pas au bout de sa course circulaire, et il la boucla à son poignet. Il avait le temps de parcourir dix bons kilomètres avant le jour. Ensuite il attendrait toute la journée dans le maquis et la nuit suivante, il franchirait les vingt-cinq kilomètres qui le séparaient de sa rencontre avec l’autre passeur, celui qui sait comment traverser toute l’Espagne sans se faire remarquer, à bord d’un taxi ou d’un camion, il n’avait pas bien compris l’offre à laquelle il avait répondu par le paiement comptant du voyage. S’ils avaient bien accosté à l’endroit prévu, il trouverait de la nourriture sur un mur et il prendrait de quoi passer tout ce temps. Il ne savait pas bien ce qu’un homme en cavale peut consommer raisonnablement sans prendre le risque ou de s’évanouir dans l’effort ou de s’endormir pour avoir abusé de la nourriture.

Le mur, avec son existence probable, l’obsédait. Il le trouva cependant, comme quoi ces trafiquants sont aussi des frères. La nourriture était simplement alignée sur le mur. On dit que ce sont des Espagnols qui l’apportent et que les gardes civils qui la découvrent ont chaque fois l’impression d’être sur le point de commettre une mauvaise action. Mais il s’agissait plutôt d’une bonne organisation de la passe.

Moktar prit un pain, deux figues et un biscuit emballé dans un plastique bruyant. Il arrivait peut-être le premier. Il pela une figue dans le noir. Il en trouverait en chemin. C’était la saison. Il avait de l’argent pour acheter d’autres biscuits et aussi une boisson sucrée. Il fallait pour cela se rapprocher de la route et marcher jusqu’à rencontrer une station service. En général, les gens ne vous dénonçaient pas mais les patrouilles de la garde civile vous surprenaient en plein repas. Il valait toujours mieux trouver la bonne dose de nourriture, celle qui vous donne la force de franchir le maquis et qui rend le sommeil réparateur et léger. Il marchait résolument vers son destin lorsqu’il rencontra le taureau.

 

*

 

Pitón ne voyait pas l’homme mais il le sentait. Ils avaient tous cette odeur de coquillage. Il avait couru avec les chevaux sur la plage blanche mais n’avait jamais été plus loin que les rochers de San Patricio. Les chevaux traversaient une plage de galets et ensuite il les perdait de vue. L’été, des touristes s’immobilisaient sur le sable. Il les voyait d’en haut, au bord de la pente où les pins semblaient se livrer à une glissade volontaire. Les hommes ramenaient de leurs plongées cette odeur qui affectait aussi les chevaux mais Pitón ne descendait plus sur la plage si des hommes s’y trouvaient. Ils applaudissaient les acrobates et leurs chevaux soulevant l’écume des vagues. L’été, Pitón finissait par ne plus s’approcher de la plage et on le voyait chercher querelle aux nouveaux de la ganada. Il aimait l’ombre des arbres et la fraîcheur de la pierre que le soleil n’éclairait jamais. Dès le printemps, les Africains croisaient son chemin, presque toujours en pleine nuit, et il était le premier surpris. En général, ils étaient si effrayés qu’il avait à peine le temps de deviner la couleur de leur peau. Ils sentaient comme les chevaux des acrobates mais il n’avait jamais approché de près un de ces acrobates qui provoquaient l’admiration des baigneurs. Les passagers de la nuit longeaient les clôtures de cailloux tandis que les phares des gardes civils pénétraient dans l’obscurité avec une précision d’oiseau. Pitón buvait tranquillement dans les bassins d’irrigation.

L’homme sentait le coquillage et l’algue. Il sentait aussi le tabac et son haleine répandait l’odeur fragile des figues. Pitón se sentit observé. Un enfant l’avait reluqué pendant dix bonnes minutes qu’il avait lui-même passées à se demander ce qu’il pouvait inspirer à un enfant fasciné d’abord par sa solitude. Les hommes choisissaient de l’éviter. Les touristes s’émerveillaient mais ne remontaient pas la pente où la brise secouait les pins rapides. Les acrobates feignaient de ne pas le voir. Certains d’entre eux travaillaient à la Ferme et il connaissait la précision de leurs piques. Ce n’était pas que des acrobates et les touristes aussi étaient autre chose dans une autre vie moins facile. Personne n’est ce qu’il paraît être au moment où on le distingue de la nuit ou d’autre chose de plus complexe encore que la réalité plongée dans l’ombre.

L’homme n’apparut que pour le défier. Il agitait maladroitement ce qui pouvait être sa chemise. Que se passait-il dans la tête de cet homme qui avait prévu de ne pas se laisser distraire en chemin ? Pitón, encore hautain à ce moment du combat, eut l’impression d’entrer dans la nuit. Le corps de l’homme l’avait à peine effleuré et il avait senti la caresse prometteuse de la chemise sur son museau. L’homme était à peine visible. Il avait la peau blanche et portait une touffe de poils pointue sur le menton.

Pitón s’apaisa au bout de quelques passes. C’était facile. Il était seulement apaisé, comme si l’homme avait ce pouvoir de le tranquilliser avant d’être lui-même la proie de l’angoisse. L’homme devenait plus précis, plus proche, il glissait sur les flancs de l’animal, disparaissait dans la nuit, revenait pour imposer sa minutie ou peut-être même sa connaissance du combat. Il avait perdu son odeur de coquillage. Pitón ne connaissait pas l’odeur que l’homme lui imposait maintenant. Il avait hâte d’en finir avec cette intrusion si semblable aux rêves que le sommeil inspire au corps. L’homme mesurait ces changements. Il avait cet avantage sur l’animal. Pitón rechercha alors l’odeur de la mort. Elle se laissait deviner à la tangente de la nuit et paraissait saisissable comme une touffe d’herbe.

À quel point était-il vaincu ? Il s’immobilisa. L’homme lui faisait face. N’était-ce pas le moment de disparaître dans la nuit ? Le taureau ne retrouverait plus son souffle. Ils s’étaient battus à proximité d’un jardin planté de citronniers. L’homme coupa un citron et mordit dans cette chair vive.

"J’ai oublié l’épée, dit l’homme. Je savais que j’allais oublier quelque chose."

Le taureau avait déchiré la chemise. Il n’y avait de sang qu’à la surface de l’homme. La mort commençait par ce changement. L’homme saignait doucement. Il levait un bras dans l’air qui ne sentait plus la mer et il se plaignait d’avoir oublié l’épée par quoi s’achèvent les combats de l’homme contre la vie. Il possédait sans doute une épée héritée d’une longue tradition mais il avait oublié de l’ajouter à son maigre bagage de voyageur ou bien il avait négligé ce détail si important au moment des combats avec la vie. Le taureau, lourd et lent, était réduit à la portée de ses cornes et à ce qui lui restait de vivacité. Un cheval surgit de cette obscurité.

Le taureau, poussé par la pique, s’éloigna lentement. Du haut de sa monture, un acrobate donnait sa leçon de morale :

"Ce que tu lui as appris, dit-il à l’Arabe, il ne l’oubliera pas."

Il répandit son offrande de petits gâteaux et disparut dans la nuit. Moktar atteignit la Flandre trois jours plus tard, en pleine possession de ses moyens.

Patrick CINTAS

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Commentaires :

  L’oubli par Jean-Michel Guyot

L’oubli, dans cette nouvelle, n’est pas cet oubli par négligence engendré par la surcharge informationnelle que nous subissons tous, pour peu que nous suivions l’actualité avec son lot de nouvelles qui en chasse d’autres au fil des semaines.

L’histoire est tragique, l’actualité en constitue l’euphémisme pathétique.

L’oubli qui traverse la nouvelle de Patrick Cintas participe bien sûr de l’oubli généralisé : une nouvelle tragique charrie son lot d’émotions qui retombent bien vite. Elle dit à sa manière : N’oubliez pas !

Quelques-uns décident de ne pas rester les bras croisés devant leur écran de télévision et agissent concrètement en affrétant des bateaux de secours en mer. D’autres écrivent pour remuer les âmes.

L’oubli, dans cette nouvelle, c’est aussi, à mon sens, ce que veulent et désirent des milliers de migrants : laisser derrière eux les horreurs subies et traversées pour commencer une vie nouvelle lavée des injustices vécues dans leur pays d’origine.

Les migrants vomis par la mer ne sont malheureusement pas tous anadyomènes.

Seuls les survivants, tel ce Moktar, jouet de la chance, s’en sort apparemment, sans armes mais avec son bagage. Sa sortie des eaux tueuses n’a rien d’une féérie. Trempé jusqu’aux os, entouré qu’il a été de corps noyés, il a retenu ses cris de terreur.

L’homme chargé d’embruns, de sel et de l’odeur des coquillages morts battus et rebattus par la houle donne un peu de son sang à la Bête en sacrifiant sa chemise, après l’avoir mouillée dans les eaux houleuses qui ont avalé puis recraché leur lot de cadavres, sans qu’il en soit fait état explicitement au cours du récit.

Le réalisme halluciné de la scène du débarquement-naufrage, admirable par son économie de moyens, donnent à voir-ressentir mieux que ne le ferait une scène déroulée-détaillée jusqu’à la nausée.

Ici, sur une plage battue par les flots, des hommes, des femmes et des enfants meurent en même temps que d’autres, et c’est sauve-qui-peut sans voyeurisme. La scène n’est pas traitée de façon obscène. Avant toute émotion, il y a un ressenti que le lecteur partage avec ces migrants livrés aux caprices des éléments.

Le taureau-vigile, curieux des hommes et de leur manigance, est une sorte de Minotaure sans dédale qui sent au moins autant qu’il voit. Créature quasi humaine parce qu’élevée par des hommes pour un spectacle offert à d’autres hommes. Seul dans la nuit, le taureau combat un homme de chair et de sang, mais sans l’excitation d’une foule avide de mort. Ici encore, pas d’obscénité.

Et puis pas d’épée à ficher dans le cœur du taureau-minotaure plutôt placide à vrai dire dans sa nuit odorante.

Deux ombres bien vivantes se combattent en se frôlant.

Un acrobate armé de sa pique chasse le taureau et Moktar peut entamer son périple, après avoir croquée dans un citron nocturne gorgé de soleil.

La parole est rare, les actions toujours brèves, les ellipses nombreuses.

On ne sait jamais si Moktar s’exprime dans son dialecte arabe natal ou s’il parle en espagnol traduit en français, un tour qui permet de contourner la barrière de la langue.

Une barrière de plus, mais assez aisément franchissable pour peu que des autorités avisées consentent, comme c’est le cas en Allemagne au moins, à offrir aux migrants des cours de langue intensifs, la maîtrise de la langue du pays d’accueil permettant seule l’accès au marché du travail mais aussi la compréhension non-fantasmée des us et coutumes du pays étrange-étranger qui peut devenir en quelques années leur nouvelle patrie.

Je me garderais bien de faire une lecture symbolique du taureau Piton, du rocher, des acrobates qui amusent les touristes sur la plage. Tous les moments du récit sont faits d’actions très brèves mais toutes opportunes, comme si tous les choix de Moktar s’avéraient judicieux et n’avaient que des conséquences heureuses.

Les Espagnols découvrant il y a plusieurs siècles des échassiers à la grâce infinie comparèrent ces oiseaux au plumage rose pâle à la peau claire et rose des Flamands dont ils occupaient les terres.

Moktar l’Arabe basané s’y rend. Pour y trouver quoi ?

La paix civile, la prospérité, l’absence de conflits armés.

Il tente sa chance d’être humain.


  Anecdote pour ne pas oublier par Patrick Cintas

À l’époque, nous vivions au bord de la plage, à la sortie de la ville. Un matin, tout le quartier était assemblé sur le sable, tous tournés vers la mer. Une patera* dérivait au large. Plusieurs s’étaient lancés en barque pour porter secours à ces immigrants, mais quand ils eurent abordé, ils constatèrent que l’embarcation était vide. De retour, ils nous expliquèrent que ce n’était pas une patera, mais la carcasse d’un bateau qui avait « mal coulé ». Ses propriétaires l’avaient sabordé (question d’assurance sans doute), mais le bateau était remonté à la surface et maintenant il se donnait en spectacle. J’avais lu de bons sentiments dans les regards, personne n’en avait parlé, chacun était prêt à donner… Puis tout le monde est retourné chez soi.

Aux infos de trois heures (midi pour les espagnols), un garde civil (gendarme) montrait des paquets sur une murette qui descendait sur une plage : c’était de la nourriture destinée aux migrants de la Nuit. Il n’avait pas envie de perquisitionner, mais c’était son devoir de les emporter (de les confisquer). Le document s’interrompait sur cette charitable intention, laissant à chacun la liberté de penser selon son cœur, comme cela se fait en Espagne et plus particulièrement en Andalousie. Si l’occasion vous est donnée…

 

* «  La patera, dit justement Wikipédia, est à la base une embarcation espagnole à fond plat. Mais ce terme concerne aujourd’hui tout type de bateau utilisé par des groupes d’immigrants clandestins. Ces bateaux de fortune servent à traverser le Détroit de Gibraltar, la Mer Méditerranée ou l’Océan Atlantique pour arriver en Andalousie, en Murcie ou encore aux îles Canaries. Le mot est entré en 2001 dans le Dictionnaire de la langue espagnole.  »


 

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