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Article publié le 24 avril 2023. oOo C’était le temps où tu vaquais nombreuse dans les sources du Pays Soucieuse que tu étais d’y baigner-demeurer indéfiniment
Il arrivait que l’une d’elle saignât Coulure orangée de quelque veine ferrugineuse S’épandait dans l’aval du ruisseau forestier
Bourbe et fange dans l’aval nombreux piétiné par quelque cervidé en gâchaient l’effet trompeur Ne restait alors à l’esprit d’amont que le bonheur d’imaginer Une pureté vierge d’amont cachée dans les replis de sa terre
Mousses et lichens, comme autant de lèvres gourmandes d’anfractuosités Et parterre parfumé d’étoiles, ail des ours en fleurs à perte de vue Dans le sous-bois où tu posais la mire parlante de ton regard soucieux
Jean-Michel Guyot 16 avril 2023
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