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 Article publié le 3 septembre 2023.

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Je suis traversé par des sentiments contradictoires à l’égard des médiocres au nombre desquels je me flatte de ne pas appartenir.

Tantôt les médiocres me font horreur et me semblent devoir être conspués, dénoncés, égratignés et même écorchés, tantôt je me dis que blesser est inutile et vain. Les médiocres n’ont pas conscience de leur médiocrité, partant, ils sont incorrigibles.

S’expliquer avec un imbécile, c’est fatalement s’enfoncer dans des explications qu’il ne comprend pas. On ressort épuisé de ces conversations qui ne mènent à rien. Impossible pour nous de nous abaisser à son niveau et impossible pour l’imbécile de se hisser jusqu’au nôtre !

Je déteste les vers plats ou ronflants. Je pourrais multiplier les exemples. Je ne le ferai pas.

Que tout le monde prenne la parole, vaille que vaille ! Le temps fera son œuvre.

Irrité ou indifférent, selon mon humeur.

 

Je n’y suis pour personne, pas même pour moi-même. Absent, moi ? et absent à moi-même ? ah certes non, nom de nom ! Ne soyons pas dupes des mots !

Il n’y a rien de sacré là-dedans ni de saint ni de foncièrement sain ; la vie s’y étale, mais en profondeur, comme une rivière souterraine, et qu’ici ou là cela jaillisse et rejaillisse sur quelques autres m’est bien égal.

Mais de quoi donc parle-t-il, cet énergumène ?

Ah parler de quelqu’un en sa présence, voilà qui est fort impoli ! Jules César, en son temps, et De Gaulle une trentaine de fois dans ses Mémoires parlent d’eux-mêmes à la troisième personne : c’est le « il » du récit qui solennise la personne, statue vivante-agissante qui se souvient et veut qu’on se souvienne ! mais agir sur sa postérité, en préparer le terrain pour tenir à l’écart les intrus, les mauvaises langues est parfaitement vain car, tôt ou tard, tout se saura.

Une certaine pudeur de bon aloi va de pair avec une haute opinion de soi et des actions menées par ce « soi ».

D’aucuns, de leur vivant, parlent ou écrivent comme s’ils voulaient prendre de vitesse leur mort, afin de ne pas complètement disparaître, sans avoir laissé une marque significative dans la mémoire collective.

Je revois ce professeur d’université renommé (et haï par ses confrères…), grand spécialiste du dix-septième siècle allemand et un tantinet trop marxiste aux yeux de ses collègues, qui soupirait en évoquant son désir de laisser une trace…

Mitterrand lors de sa dernière allocution télévisée : « Je crois aux forces de l’esprit »

Un certain Alain Delon, acteur de son état, récemment, par une lettre ouverte à son public. La modestie de Delon qui prétend que c’est le public qui a fait son succès (sa gloire ?) est tout à son honneur, mais a-t-il conscience que « son » public lui aussi est mortel, et que, de ce fait, la mémoire est chose fragile, aléatoire et vaine.

La postérité est capricieuse, en ce qu’elle n’incombe qu’à des hommes et des femmes qui accordent ou non une plus ou moins grande importance à une pensée, une œuvre d’art ou une action politique à un moment donné.

Seules les sciences sont cumulatives, gardent mémoire des avancées importantes dans la compréhension du vivant et de l’univers. En art comme en politique, tout est plus versatile, sujet à caution et suscite d’infinis débats, les canons esthétiques, les codes et les orientations politiques fluctuant grandement avec le temps, à moins, à moins que tout ne retombe dans l’oubli.

Laisser une bonne image de soi…

Je ne compte plus le nombre de personnes que j’ai blessées, volontairement ou involontairement, au cours de mon existence. On peut m’en vouloir voire ma haïr, que m’importe !

On chérit un certain nombre d’icônes parées de toutes les vertus pour ne pas avoir à voir chez les autres nos propres manquements et faiblesses, ce qui, quand on y songe, est fort généreux !

Ah bien sûr le prix à payer par la chère idole est exorbitant, en bonne figure christique qu’elle est !

L’icône est révérée, l’idole souvent maltraitée.

Toutes les saloperies possibles et imaginables prêtées à tort ou à raison à certains présentateurs, acteurs, réalisateurs et producteurs dans le monde du cinéma et de la télévision, exposés et décortiqués à grand renfort d’articles de presse, permettent de donner en pâture des hommes et quelques femmes au public avide de turpitudes et de vices. Une certaine justice y trouve son compte.

Les pères et les mères la vertu se frottent les mains, tout comme les journaux à sensation - ah ont dit la presse people maintenant ! - mais aussi la presse sérieuse qui entend sans doute moraliser la société, tout en faisant du pognon.

 

Être cité est bien agréable : notre parole acquiert une importance qu’elle n’avait pas auparavant. Elle gagne en autorité, à défaut de faire autorité.

Parfois pur prétexte à des digressions de haute volée, parfois moquée, vertement critiquée voire dénoncée, parfois savamment commentée, notre parole qui nous appartient si peu. Il nous appartient d’en défendre la teneur et le style pour ne pas être mangé tout cru.

Un commentaire vraiment profond est censé révéler la part inconsciente d’un texte, comme si le texte échappait à son auteur dans l’acte même de sa rédaction, l’écriture étant donc conçue comme étant à la fois une activité hyperconsciente - qui implique donc la responsabilité juridique et pénale de son auteur - et comme une activité sinon somnambulique du moins pour une part - laquelle au juste ? - irréfléchie.

Les conséquences d’un écrit échappent certes à l’auteur ; c’est qu’il ne maîtrise nullement les réactions courroucées, scandalisées ou admiratives qu’il suscite dans la presse spécialisée ou non qui se fait la caisse de résonance de ses écrits.

Réception et postérité - réception posthume donc - échappe à l’auteur. Voilà une douloureuse évidence pour toutes celles et ceux qui veulent sculpter leur image.

Même la plus extrême discrétion suscite la curiosité malveillante… S’il se cache, c’est qu’il a quelque chose à cacher…

Tu as le choix : tu peux te cacher derrière ton image, en t’efforçant de la contrôler ou bien tu peux t’en moquer comme d’une guigne, car, quoi que tu fasses et dises, tu n’échapperas pas à la volonté prédatrice d’autrui.

Ecrire en proie au doute, c’est comme chevaucher un coursier qui s’emballe ; impossible de se projeter ailleurs que sur ce damné canasson qui nous entraîne on ne sait où. Faire du doute une force, voilà le secret. Retourner le doute contre le doute, non pas en lui déniant toute valeur opérative mais en le poussant à bout, en en exploitant toutes les possibilités les plus extrêmes.

 

Rendre justice aux femmes en pratiquant l’écriture inclusive qui féminise tout systématiquement ? Je n’y crois pas une seconde car le féminin n’y apparaît jamais que comme l’extension suffixale du masculin, sorte de côte d’Adam surnuméraire.

 

J’imagine un grand entonnoir en fer blanc planté dans une cavité aménagée dans un couvercle lui aussi en fer blanc posé sur un grand vase de grès dûment scellé délicatement posé sur une terrasse de granit rose et exposé à la vue de tous ; y passe, et souvent y trépasse, tout le moût de raisin ivre de soi-même de notre époque, avant même qu’un vin jeune en ait pu en être tiré, moût de raisin ivre de soi censé être au goût du jour, cela va de soi - ici, on veille au grain mais sans du tout se préoccuper de grandeur et de postérité ni même d’intérêt esthétique - moût de raisin qui macère doucement de longues années jusqu’à donner une délicieuse liqueur, un nectar des dieux que de rares élus pourront déguster à loisir le moment venu.

L’entre-soi est de rigueur.

Foulons joyeusement les raisins mûrs ! ah l’agréable sensation que voilà ! La pulpe éclate sous nos pieds, foule les grains contenus dans les grains de raisin - va comprendre ! - comme si l’on se baignait tout nu et faisait ribotte dans une grenade bien mûre !

 

Les Lumières françaises et européennes, phares du Monde - Aufklärung et Ausstrahlung en allemand…- étant devenues les lucioles que l’on sait, le champ informationnel-propagandiste s’est rétréci en s’élargissant aux nouvelles « grandes puissances » planétaires, les trois Empires que sont les USA, actifs en ce domaine depuis la Guerre froide contre la Russie soviétique puis post-soviétique mais aussi la Chine soi-disant communiste mais ultranationaliste dans les faits et les discours.

 

Les mots anglais, le plus souvent mono ou bisyllabiques - à l’exception des termes gréco-latins pour la plupart importés par le franco-normand ! - synthétiques conviennent parfaitement à un monde de gens pressés. Pressés de quoi ? d’en finir ? comme s’il fallait se débarrasser au plus vite du peu qu’il y a à dire !

 

Comme Saint Thomas, on ne veut croire que ce que l’on voit de ses propres yeux, mais par média interposés ! Ce que l’on voit peut se révéler n’être que pure illusion, comme si les illusions de l’arrière-monde dénoncées par Nietzsche s’imposaient désormais directement sur nos écrans via « la scène médiatique ».

Cette guerre informationnelle qui tend à nous faire prendre des vessies pour des lanternes - on parlait naguère de propagande, un terme qui revient en force ces derniers temps - se veut plus agressive que le soft power qu’on appelait encore dans ma jeunesse le rayonnement culturel.

L’actualité rive l’esprit au présent qui n’existe pas, d’où son constant renouvellement et l’addiction qu’elle induit chez les consommateurs de nouvelles « fraîches ».

 

Malbaisants, malfaisants… Malbaisées, malaisées… et le mâle aisé prend son envol nuptial dans le ciel de ses illusions de toute puissance, volète dans la cage dorée de ses mesquines pulsions ; enfermé dans sa cage étriquée strictement limitée aux dimensions de ses imposantes volitions, il se croit le maître du monde pour n’être, au bout du compte, rien de mieux qu’une piètre queue errante parmi d’autres tristes queues errantes.

Femme aisée, jamais ne comblera le vide que creuse en toi la fatuité de tes couilles, pauvre con !

 

L’intensité des débats autour d’une « affaire » est avant tout émotionnelle ; les uns défendent bec et ongle telle ou telle position idéologique, attaqués qu’ils sont par une puissante contradiction, puis les débats s’enlisent, cessent enfin. Rétrospectivement, on pèse mieux les arguments des uns et des autres à l’aune de tout un passé de pensée, sans qu’il soit jamais possible de trancher définitivement, tout étant décisoire et suspendu aux temps qui viennent et qui ne chantent jamais.

 

Le refoulement n’est jamais autant sensible que lorsqu’au moment même où une « idée » nous traverse l’esprit nous nous disons qu’il ne peut en être ainsi à la lumière de l’idée qui vient de nous traverser. L’esprit est seul en cause qui dit non à une suggestion. Il s’agit, en somme, de la tuer dans l’œuf. 

Je songe à une petite douleur insignifiante, terriblement angoissante en réalité en tant que possible symptôme d’une grave maladie aux conséquences mortelles : je la chasse de mon esprit, au moment même où elle se manifeste, en me disant : Tiens, ça fait longtemps que je n’ai pas ressenti cela. C’est la petite douleur qui ravive la pensée qui, aussitôt, s’emploie à chasser et la douleur et la pensée elle-même de ce que cette douleur peut signifier. 

 

Si la vérité est ce que je décide croire, alors toutes les atrocités sont rendues possibles.

Ce minuscule pronom « je », loin de contenir à lui seul, tous les mystères de l’univers, n’en reste pas moins l’énigme humaine par excellence (ou excédence ?)

En effet, par le curieux hasard de ma naissance, j’excède l’univers tout entier qui pouvait allégrement se passer de moi, et de tout « moi » en général, seulement voilà, nous, les humains, sommes bel et bien là, ce qui ne fait pas une somme ni ne retranche rien au monde dans lequel nous vivons mais constitue un excès.

 C’est ce là qui ne cesse de nous obséder. Qu’on veuille bien me pardonner cette redondance ! 

Être là en étant un soi dans un monde opaque… Hasard et nécessité, c’est tout un : du hasard faire une nécessité, comme on fait contre mauvaise fortune bon cœur… A y bien réfléchir, le hasard n’existe pas, tout s’expliquant par des séries causales, hormis la cause de toutes ces causes enchaînées les unes aux autres et qui se déchaînent…

La causalité bute sur sa propre énigme… Nous voilà bien avancés ! Et c’est là que surgit le Prêtre qui nous sort de sa manche un dieu censé tout expliquer et qui n’explique strictement RIEN ! pas même le rien !

Dans cet enfer de « l’il y a », toutes les vérités ne sont pas bonnes à prendre, et c’est l’honneur d’une littérature lucide que de nous en faire part, en ayant maille à partir avec cet « il y a » proliférant.

Thomas l’obscur, dans sa première version, est de ce point de vue un livre oh combien éclairant !

Tu peux multiplier les lectures autant que ta vie durera, tu n’en reviendras pas moins à quelques rares livres qui excèdent tous les autres y compris la sacro-sainte Bible, le soi-disant livre des livres. 

Lire des livres délivre… un message ? délivre de quoi ?

 

Emouvoir ? Ah la belle affaire !

Le procès en intellectualisme est comique : instruit par des cuistres, des « demi-habiles » (Bourdieu) ou des clowns tristes qui prêchent l’amour universel (suivez mon regard !), il tend à bâtir un réquisitoire dont le principal chez d’accusation est la sécheresse du cœur.

Pour eux qui pensent - pensent-ils ! - le cerveau n’est qu’un bulbe !

Comment se fait-il qu’un aussi gros cerveau de sapiens sapiens en arrive à énoncer de telles énormités ?

J’en ai connu une pour qui l’émotion suscitée par un écrit - nouvelle ou roman - était pour ainsi dire un crédo indépassable, une voie obligée pour accrocher le lecteur.

L’émotion à l’état pur ne peut exister ; toujours impure, préfère-lui la souplesse féline des sensations et la voracité carnassière des sentiments ! par sentiments, entends bien sûr tout ce qui, ressenti ou pressenti par la grâce d’autrui et de ses écrits, s’accroche à toi pour mieux te détacher de toi, c’est-à-dire de ton habitus sapide ou insipide et de ton ethos terne ou flamboyant.

L’émotion est une purulence, lorsqu’elle devient publique. Exhiber blessures et stigmates, non merci ! Je ne désire émouvoir personne. 

Adhérer à soi, à ses convictions les plus intimes comme les plus publiques, certes oui, si par adhérence l’on entend ce mouvement de creusement des parois de notre être fissuré de partout, adhérence et creusement ne faisant qu’un et débouchant parfois, parfois seulement, hélas, sur l’inattendu d’une transformation profonde de nos convictions.

L’au-delà de toute conviction ? la Littérature ! Huit années d’écriture en parallèle d’une évolution politique désastreuse, 1932-1941… Thomas l’obscur… pierre d’achoppement d’un renouveau intellectuel.

Sagesse et même philosophie tendent à nous rabattre sur nous-mêmes, alors que l’honnêteté intellectuelle nous enjoint de nous tenir à bonne distance de toute prise de position définitive. L’inconfort intellectuel est à ce prix qui mérite tous nos efforts.

Relatives à moi-même, à mon groupe social, à tout ce qui m’a fait être qui je pense être, mes convictions ne sont ni absolues ni ancrées en moi au point que je ne puisse m’en détacher sous le coup d’événements historiques qui viennent remettre en cause de fond en comble le monde dans lequel j’ai grandi et prospéré ou désespéré.

Ce type d’épreuves, somme toute rares dans une vie d’homme ou de femme, ne peuvent animer toutes les générations. Au grand éveil succèdent des périodes de calme trompeur…

Penser contre soi. Non pour en arriver à donner raison à des adversaires qui représentent un danger mortel pour nous mais bien pour faire face à la violence qui se déchaîne, d’où qu’elle vienne.

Répondre par plus de violence à la violence qui menace de nous détruire est légitime. La proportionnalité de la réponse, c’est bon pour les forces de l’ordre ! Dans l’ordre de la survie, il en va tout autrement.

 

Le frisson névrotique qui me saisissait, lorsqu’enfant, dans un de mes propos, je faisais niaisement allégeance à une autorité. Le temps des frissons est heureusement révolu.

Il me dit que l’expérience elle-même est l’autorité. Il ajoute au sujet de cette autorité qu’elle doit être expiée.

Georges Bataille, L’expérience intérieure.

L’enfer pavé de bonnes intentions… l’idéalisme allemand qui débouche sur le nazisme ou aboutit au nazisme…

Le rejet viscéral de cette pierre angulaire de l’histoire du monde que fut la Révolution française : idéalisme encore doublé d’un sérieux sens d’intérêts bien compris.

Les Allemands n’ont jamais su inventer une voie qui leur fut réellement propre ; rejeter la culture française hégémonique, pourquoi pas ? mais pour se jeter dans les bras d’une culture hellénique fantasmée, quelle misère ! et finir officier de la Wehrmacht en Grèce déçu de ne voir partout que des Grecs de petite taille et basanés aux cheveux bouclés ! Ah qu’il est loin, le temps des Achéens !

 

Ce qui arrête dans le souvenir nimbé d’images floues recomposées, c’est l’ambiance qui y règne et l’idée qui s’y logea au moment où furent vécus et ressentis des moments que seule la rétrospection jugera décisifs.

Ces trous sans fond logés dans la mémoire nous rappellent nos doutes et nos errements, tous liés à des moments pénibles qui, dans une vie qui peut s’estimer réussie, ne sont plus que les dolines d’une vie qui a su trouver dans ses propres failles matière à issue vers sa surface frissonnante pour y planter de ces bornes rougeoyantes-clignotantes qui veillent sur la nuit.

Au jour la peine de vivre, le travail d’arasement puis l’édification d’une demeure : demeurance plus tôt nommée dans l’histoire de notre langue demourance. 

Remettre à l’honneur un mot ancien ; en secouer toute la vigueur induite par ce geste en en épousant la courbe solennelle qui jamais ne s’abat mais plane indéfiniment, épousant ainsi les battements d’aile d’une pensée en mouvement perpétuel dans le ciel de ses idées.

Orbe grâcieuse, houppier détaché de l’arbre de vie roule dans le pré, cherche-trouve l’arbre du renouveau enraciné de tout temps dans l’éventuel.

 

Jean-Michel Guyot

23 juillet 2023

 

 

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