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Digressions IV - Histoire d'en rire
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 Article publié le 29 octobre 2023.

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Tes formules magiques, tes incantations ? un emplâtre sur une jambe de bois !

Je suis une chambre de bois. Personne n’y pénètre à part moi. Sans fenêtre mais équipée d’une lucarne qui lorgne vers le ciel, comme il se doit.

Ignace de Loyola, ce majestueux crétin, écrivit : Comme la terre me paraît vile quand je regarde le ciel !

Toute la religiosité chrétienne ou autre est dans cette phrase comminatoire.

Que des esprits rôdent sur la terre, sous terre, dans les eaux et dans les airs, pourquoi pas ? Au moins ces créatures collent à la Terre ou émanent d’elle.

Comment s’étonner que tant d’écocides ont été commis et sont commis de nos jours avec une telle mentalité dominant les esprits ?

Les chrétiens et les non-chrétiens ont un point commun : réduits en cendre ou pourrissant six pieds sous terre, ils n’ont plus rien à redire à l’état du monde qu’ils ont quitté. 

Une force élémentaire, choisie parmi d’autres, ne fait pas un monde mais un esprit.

Les religions, avant de faire couler beaucoup d’encre, avaient déjà fait couler beaucoup de sang. L’invention de l’encre d’imprimerie n’a rien arrangé ! Des flots de sang neuf se préparaient à couler, après que Luther eut traduit la Bible dans cet allemand bricolé dont il est l’auteur.

La transcendance comme garde-fous ? ça se tient, mais le problème, c’est que des crimes sans nom ont été commis au nom de cette même transcendance…

Le dieu d’amour est celui au nom duquel le plus de crimes furent perpétrés en Europe, les puissants en place prenant prétexte de la religion pour commettre leurs crimes servant leurs intérêts terre à terre.

Le sabre, la plume et le goupillon. Alliance fatale. Les écrivains qui se prennent pour des guerriers en chambre sont les plus ridicules.

La plume et l’épée… Longtemps en France, la classe politique était lettrée : un Mitterrand ne se fit pas écrivain, ouf ! faute d’imagination, selon ses dires. Nous avons quelques stylistes, le plus renommé étant Charles de Gaulle.

A présent, pour espérer être élu, il faut « faire peuple », parler comme les gens de peu de culture. Un François Hollande était doué à ce petit jeu ; Macron n’est pas en reste, tout en étant perçue par une majorité de Français comme un sale bourge arrogants.

Beaucoup de Français sont infantiles : ils veulent un super Papa ; dès que les choses tournent mal, on veut le destituer et changer de super Papa.

Tu n’as pas tenu tes promesses ! Tu as fait des promesses en l’air ! Il faut être deux pour qu’il y ait promesses. Il faut reconnaître que les politiciens de 2023 ont épuisé leur stock de promesses, ce qui a pour conséquence que les Français crédules et vindicatifs ont eux aussi épuiser leur capacité à gober des promesses en l’air.

Que leur reste-t-il ? se plaindre, toujours se plaindre. Avec raison parfois, mais bon, les gars, allez faire un petit séjour dans les bas-fonds de la grande Russie ou, tiens, en Afghanistan, et on en reparlera.

Des actes, des actes ! Fiat ustitia et pereat mundus ! Que la justice soir, le monde dût-il en périr, n’est-ce pas Ferdinand ?

Une histoire sans fin, et ça en rajoute, ça en rajoute. C’est paperolle après paperolle dans le grand texte inter-minable de l’histoire en marche ! Ah mon pauv’ Marcel, si t’aurais su, t’aurais pas venu !

Ne manque plus, pour compléter le tableau, que les mignardises promises - préférence nationale et tutti quanti ! - par la paperolle en chef et en personne. Quillpen ! Quilling ! Paperolle ! Vous suivez ?! Non ? c’est pas grave, moi, je me comprends.

Sacrément chiadé son cryptage, dis donc !

Ça doit être assez pénible, de se balader avec une grosse plume d’oie dans le cul, mais certains adorent se faire mettre. Nos plumitifs de service pourront tremper la leur dans leur cul pour écrire avec leur merde tout le bien qu’il pense de la plume d’oie en chef qui s’agite sur les marchés pour se frotter au bon peuple, avant de l’enculer bien profond.

A bon enculeur, salut ! 

 

Jean-Michel Guyot

1er octobre 2023

 

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