La chemise de nuit du sang bat la chamade
sur le fil de sueur de l’énoncée du sens
en robe de fermière qui étend son être
en levant haut les bras, découvrant la forêt
de son aisselle où niche l’olfaction des mots
sur le drap du soleil bâillonnant de sa plaie
la nuit désabusée de l’odeur de lessive
où le rêve blanchit, pour sentir cette envie
que se lève l’accorte chemise cachant
sa toison à foisons de vue entre les cils
de son aveuglement de linge repassé.
Son haleine se lève avec l’effort du givre
qui fond lorsque ses bras étendent la contrée
pour la hisser à l’air sur la pointe des pieds.
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