Les granges qui foisonnent sont les va-nu-pieds
qui peuplent la colline qui s’invente ici
pour des foins éhontés qui narguent le bûcher
des raisons qui enfourchent le jour promulgué
par les claviers mineurs, et non ceux de Fourier,
qui sont majeurs et pleins de grains juchés sur l’or
de la félicité couleur de narguilé,
ou de langes futurs de ces moissons vannées
au soleil tumultueux des ronces de l’effort,
où l’air joue sa romance de sa voix sporée
qui feule la lumière, et l’armoise du son
qui bruite blanc comme eau sauteuse de cailloux,
où jonglent les mousseuses algues et les nonces
des petits roseaux fluets fluant sur l’onde
de par leur seul reflet, comme les mots leurs choses,
où les cailles sont des entéléchies ailées,
où des rouilles postées aux angles d’intervalles
aux rousseurs de lentisques parfumées de sueurs
performantes et crues, s’incrustent pied-de grue,
comme une bûche rose peinte à la Flamande
et où les grands génies du lieux sont ’inventés’.