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Hypocrisies - Égoïsmes *
Alfred Tulipe 96

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 Article publié le 5 novembre 2023.

oOo

Dans le pays du légendaire Mérovée, la chasse gardée et le piston demeurent les moteurs de la vie sociale. Cela se lisait sur le visage de l’employé de la gare. Sur le parking, un tombereau fraîchement déchargé renâclait sous les platanes. Le cul-terreux flânait en compagnie de son chien, fusil à l’épaule. Des petites voitures rutilaient, étrangement silencieuses, alignées comme en face d’un peloton. La folle de service allait et venait avec sa poignée de fils à scoubidou. L’héritier de Clovis ouvrit un portail et nous fit signe de nous approcher. Il n’était pas interdit de poireauter en marge de cette sortie. Je m’attendais à voir une oreille se poser sur le rail. Le comte se jucha sur la bordure du trottoir pour jeter un œil sur le quai. La folle éclata de rire, secouant une lampe de poche dans notre direction, mais sans l’allumer. Le chien, lourd et pataud, avait posé son cul dans le gazon. Lui aussi nous regardait, tirant la langue sur le côté, haletant comme s’il arrivait de loin.

« Tsss ! Tsss ! » fit le salien en me montrant du bout de son drapeau la limite à ne pas dépasser.

La folle tapa du pied mais cette fois retenant son rire. Sa minijupe remonta encore. Cette saine exhibition contraignait les regards à s’intéresser aux détails des murs, des écorces, des carrosseries, aux poils du chien, aux étoiles de la casquette… Sans doute des dizaines de raisons d’empêcher le cerveau de concevoir autre chose que la nécessité d’un décor quotidien capable de contenir l’enjeu de la survie et de ses vacances méritées. Le comte souilla ses vernis dans une plate-bande à cause d’une fragile disposition à conserver l’équilibre sur un pied. Il s’appuya sur mon épaule.

« Des années que je vois l’entrée de ce tunnel, noire et finie, dit-il en sourdine. Jamais mis les pieds dedans. Pourtant l’idée m’en est souvent venue. Surtout enfant. Mais il faut être deux pour tenter l’aventure. Je ne sais toujours pas ce qu’il y a de l’autre côté… Je suis trop vieux maintenant. Je me contente de voir le train s’en extraire. Ou y pénétrer en pensant à Hitchcock. Vous avez tapé dans l’œil de Io. Méfiez-vous du taon ! »

Maintenant que je me savais observé, je remarquai le petit chat. Pas forcément un chaton, mais un chat de petite taille, roux et immobile dans un renard au poil rare qui reposait sur une épaule nue. Je fis un pas en avant pour me soustraire à ce regard grâce à l’angle du mur, mais le drapeau s’agita encore et je dus reculer, provoquant ainsi le tintement des pièces que je transportais pour payer le coup, supposant que Frank Chercos aurait soif en descendant du train après y avoir passé toute la nuit. Le comte était pingre, mais il ne disait pas non au partage à condition de ne pas miser. Les dés de l’ivresse ne se jettent pas autrement. Yoyo pinça le chat pour attirer l’attention. Pas un scoubidou malgré la grosse poignée de fils. Immanquablement, je me posai la question de savoir ce qu’elle en faisait. Dans le cadre de sa « profession » ou pendant ses heures de loisirs, si elle s’en ménageait. Je percevais nettement le bourdonnement de l’insecte envoyé par quelque épouse rongée de jalousie. Curieusement, il n’y avait pas d’autres femmes en attente. Le vent jouait avec les reliefs qui maculaient les planches disjointes du tombereau. Le manant frottait ses bottes contre ses mollets, signe de masturbation. Yoyo ne lui accordait pas un regard. Elle en connaissait les limites. Argent disponible pour les petits plaisirs que l’épouse néglige pour imposer son idée du shoot.

« Le voili ! s’écria le comte comme s’il retournait en enfance.

— Je croyais qu’il était déjà arrivé… Je me disposais à…

— Il a pris les devants… Avec ces maudits smartphones, vous avez le pouvoir de changer la perception du temps. D’où l’usage prudent qu’en font les criminels et les hypocrites. Mais notre ami Frank n’est ni l’un ni l’autre. Un peu décontenancé par la mort inopinée de Julien toutefois. À mon avis, ça le rend nerveux face aux nouvelles ambitions littéraires de mon futur gendre. Mais de quelle enquête s’agit-il maintenant ? Nous ne le saurons pas avant la prochaine publication… Vous devriez vous y mettre, Alfred. Roger ne vous a pas ménagé dans son dernier ouvrage. Il vous a même tué ! Par l’intermédiaire d’un Julien jaloux que ma propre fille trompait avec vous ! Mais où va-t-il chercher tout ça ? »

Un Frank Chercos pas différent de celui qui nous avait abandonnés à notre sort après la mort de Julien et la révélation d’une aventure amoureuse hors norme avec cette Alice qui était un homme. Il portait le costume pour se distinguer des négligences vestimentaires en usage, mais le sac à dos lui donnait une allure de MBA plutôt que de flic subalterne soumis aux horaires et aux nuits. Pour l’heure, il était en congé, à l’appel de Roger Russel. Il demanda des nouvelles du salon égyptien sur le chemin du Buffet. Le comte poussa la porte vitrée au rideau crasseux. Sa tenue satin 300, sans galon ni autre distinction, fut saluée par quelques plaisantins qui avaient pris de l’avance. Nous nous collâmes au comptoir, coude à coude. Le reflet du miroir disposé derrière les bouteilles m’angoissa. Il n’y a rien de plus conforme à la réalité que ces images disponibles aux endroits précis de nos rendez-vous ou arrêts. Je n’écoutais plus. Pourtant, le comte avait pris la parole :

« Hélène s’est chargée de tout. Elle a toujours été une bonne épouse. Ce qui suppose travail bien fait et fidélité aux engagements matrimoniaux. Roger doit savoir cela. Sinon il ne serait pas revenu…

— Il a commencé un nouveau roman, dit Frank qui me voyait dans le miroir.

— Il faudra qu’elle s’y fasse, dit le comte avec autorité. Julien écrivait lui aussi…

— Mais il ne publiait pas, confirmai-je, faute de convaincre l’éditeur nécessaire…

— Vous ne publiez pas vous non plus, Alfred, dit Frank. Mais vous avez vos raisons… bien sûr…

— En tout cas, Julien Magloire n’a pas réussi à me tuer ! Vous étiez à côté de la plaque, mon vieux ! Rien ne s’est passé comme vous l’imaginiez…

— Il a tué Juliette Magloire… Les Magloire exigent que justice soit faite…

— Est-ce le sujet du prochain Russel… ? couina le comte.

— Peut-être…

— Qui a tué Alice ? » dis-je au miroir.

Mes dents éprouvaient une étrange difficulté à réduire les cacahuètes en poussière. Je savais qu’il m’arriverait d’observer ces traces dans la merde au fond de la cuvette, écartant le papier avec le manche de la balayette. Le comte sépara les parties bleues d’une gélule et en versa le contenu dans son verre jaune. Son nez pituitait vert. Il y avait de l’humidité dans les rides de son visage. La barbe grisait les joues et le menton, formant de petits tourbillons sur la peau ailleurs lisse et rose. Il ne grattait que le poil quand il réfléchissait ou quand la substance s’employait à le déconnecter de toute pensée relative au récit existentiel en cours. Je me demandais quel pouvait être le rôle de la nuit dans cette angoisse constante. Et en quoi consistait mon amitié pour lui. Ou la sienne pour moi. Frank accepta un cigare mais le fourra dans la pochette de son gilet derrière un mouchoir plié en forme de papillon prenant son envol après métamorphose ou illusion d’appartenir à ce monde où l’existence se résume à une fraction infiniment négative de temps et d’argent.

« Je vous remercie de m’accueillir aussi… généreusement, dit-il (lèvres brûlantes car il n’a pas mouillé son breuvage couleur d’or et d’été).

—Oh pop pop… fit le comte, agitant ses doigts comme le gazé des chambres.

— J’espère que la vérité ne gâchera la vie de personne, continua le flic en congé précaire.

— Pourtant, exultai-je sans retenue, éclaboussant le vernis du comptoir, je ne suis pas mort ! Et contrairement à ce qui est suggéré…

— Parlons de ces filigranes si vous le souhaitez, Alfred… (Frank, pas le comte)

— Je n’ai pas trahi l’amitié de Julien en couchant à sa place dans son lit ! Voilà !

— Voili voit l’eau ! Et Voilo voit Li… le Chinois… Mandarin des complications dont sont capables les romanciers… tant populaires que savants… si je ne m’abuse… Gide n’écrit-il pas : « La vie nous présente de toutes parts quantité d’amorces de drames, mais il est rare que ceux-ci se poursuivent et se dessinent comme a coutume de les filer un romancier. » Je préfère la chasse. Équipé d’un bon fusil et en terrain acquis ou hérité. Mon apprentissage consiste à savoir tirer et à entretenir le mécanisme selon les préconisations de l’armurier. Ni plus ni moins. En Afrique, où nous fûmes civilisateurs et civilisés, comme dans notre légendaire pays d’origine. Je ne veux pas de disputes stériles dans mes murs !

— Je n’ai pas tué la comtesse non plus, ajoutai-je en guise de plaisanterie de mauvais goût dont mon ami apprécia la pertinence indélicate.

— Alors qui l’a tuée… ? fit Frank secoué par un rire tellurique.

— Qui a rendu Yoyo folle et désirable malgré son accoutrement ? » rigola carrément le comte.

Je ne comptais pas moins de huit parties de gélules sur le comptoir. Je les empochai sous le regard agacé de Lucienne qui torchonnait sous une led au-dessus de la paillasse. Le comte la taquina :

« Rien ne vaut le lin pour les verres… J’ai appris ça pendant mon service militaire. J’exerçais le métier d’amiral dans un caveau destiné aux amusements des officiers sous la houlette d’un colonel qui zézayait et ne passait pas les trois heures de l’après-midi en état de commander aux destinées clownesques de « son » établissement de fortune. Je ne sais pas pourquoi je dis ça…

— Ya du cassoulet à midi, dit Lucienne qui ne parvenait que difficilement à sourire commercialement. Je vous compte tous les trois… ?

— Je ne sais pas ce qu’en pense notre ami… lequel est chargé par nos autorités de tutelle de démêler les fils d’un tissu inextricable d’enquêtes criminelles qui ne seraient rien aux yeux du romancier (l’un ou l’autre de ces messieurs ou tous à la fois, au choix du lecteur potentiel) si le contexte ne soutenait pas l’édifice…

— Je vous compte ou pas ? »

Le taxi revenait. Il lança un bref éclat de lumière dans le miroir aux bouteilles puis les portières claquèrent façon bagnole allemande de luxe. Nous soulevâmes nos verres pour les vider, le comte et moi animés par le même sentiment d’impuissance, Frank Chercos par imitation polie. Il ne savait rien pour le nabot. Il savait un tas de choses à son sujet et un tas d’autres choses à propos de Pedro Phile et de ses activités spectaculaires au service du cirque et de ses amateurs inconditionnels. Mais rien sur les ambitions artistiques de Quentin (appelons-le par son nom pour simplifier). Serait-il étonné de le voir prendre le train pour une destination inconnue ?

« Je vais pisser ! dis-je en me précipitant vers la sortie.

— On a ce qu’il faut ici… commença Lucienne. (ajoutant à l’adresse des deux autres et peut-être de toute la clientèle détournée de ses occupations par ma vitesse d’exécution) Les chiottes de la Compagnie ne sont pas très propres… Les rendez-vous… Ouverts la nuit… Yoyo et ses frères… Pouah !

(continuant de marmonner dans sa barbe mentonnière)

— Ça le regarde, dit le comte. Yoyo ou autre chose. Ça le prend sans prévenir. Il finira par violer quelqu’un. Sans distinction de sexe ni d’âge.

— Vous croyez… ? » dit Frank sans paraître plus intéressé par la question.

J’étais dehors. Yoyo secoua ses fils. Le chat dressa ses oreilles déchiquetées. Le nabot attendait devant la malle pendant que le chauffeur s’y activait, ânonnant, la culotte tendue au niveau du fessier. Je m’approchai. Quentin parut surpris de me retrouver alors que j’avais omis de lui souhaiter un bon voyage au pays des rêves et des exploits physiques.

« Je m’en vais, dit-il comme si je ne le savais pas.

— Ta mère est désespérée…

— Elle a une nouvelle amie…

— Que veux-tu dire par là… ? Je comprends que les enfants des morts répugnent à assister comme témoins au remariage de leurs mères…

— Surtout avec un type aussi tordu que ce… Roger Russel. Vous ne le portez pas dans votre cœur vous non plus. Si j’en crois ce qu’il a écrit sous prétexte de romancer la réalité, vous avez vous aussi votre rôle à jouer… que je sois votre fils ou un Labastos…

— Tu as bien facilement franchi la frontière qui sépare toujours la fiction, reine des apparences, de la réalité, objet de poésie… Je croyais t’avoir fait toucher cet horizon… comme si tu y étais… Nos conversations sur le sujet… tandis que ces hussards de la dernière heure prétendent nous révéler les mystères du monde et de ses détails romanesques à la noix.

— Êtes-vous mon père… ? Mon… créateur… ? Russel m’a réinventé. Et vous n’y êtes pas pour rien ! En tout cas, vous l’avez laissé faire.

— Nous nous reverrons. Frank Chercos est là. Avec ton grand-père. Mais je ne conseille pas une dernière explication. Ils ne connaissent pas les règles du jeu. Ils sont entrés dans l’existence par la porte de l’héritage ou du métier à subir pour ne pas crever d’ennui ou de misère. Je vais t’aider… »

Je parlais de la valise… Elle paraissait tellement volumineuse à côté de cette réduction informe d’être humain ! Le chauffeur attendait son dû, appuyé sur une aile et regardant le manège sorcier de Yoyo en hochant la tête comme s’il en dénonçait intérieurement le spectacle indigne de la morale qu’il servait comme larbin, regrettant sans doute de ne pas être monté plus haut sur l’échelle sociale. Un bouseux sans boue. Je payai.

« J’ai de quoi, dit Quentin sans s’interposer.

— Je serai là souvent… Au moment où tu t’y attendras le moins…

— Tu ne sauras jamais tout…

— Chiquita ?

— Peut-être… Mais ça ne suffira pas à me nourrir ni à alimenter ma soif d’existence. Pedro a du boulot pour moi…

— Mais tu ne sais rien faire !

— J’écris…

— Mal !

— Je trouverai !

— Dans l’attente ou la recherche ? T’es-tu au moins posé la question… ?

— Tu ne la poseras pas à ma place… »

Cette fois, l’adepte intransigeant de la chasse gardée et du piston ne pointa pas son drapeau sur la ligne blanche. Il me sembla qu’il nous invita à la franchir. N’est-ce pas ainsi qu’on entre en Enfer ? Le père suivant le fils et portant la valise contenant les outils du voyage qu’il n’entreprendra pas avec lui, demeurant à jamais le gardien du château ? Arrrhk ! Tandis que le propriétaire des lieux, grand-père finissant, ne se soucie que du remariage de sa fille… Et moi dans tout ça ?

« Quai numéro deux, dit le descendant de Clovis. Je vous souhaite bon voyage, monsieur Quentin. Vous faites bien de vous éloigner un peu…

— Oh ! Pas un peu…

— Mêlez-vous de ce qui vous regarde ! »

Un gardien s’adressant à un contrôleur. Nous nous fusillâmes du regard. Quentin s’éloigna. Au passage, je heurtai le genou de mon ennemi avec l’angle ferré de la valise. On n’en fait plus des comme ça… Et pas d’excuse. Juste un regard pour lui rappeler qu’il est en service. Je ne suis pas un gardien ordinaire. Il le sait déjà et la ferme. Valise pleine à craquer, mais de quel métal situé dans le haut de la table des éléments ? J’avais enseigné l’alchimie à Quentin : celle de la douleur, absolument nécessaire dans la période d’initiation, et celle du verbe, qui n’est pas donnée à tout le monde, mais qui procure du plaisir tant que la douleur ne dépasse pas les limites de ce qu’il est permis d’infliger aux autres, larbins et autres esclaves de la production en série. Le temps était au beau.

« Tu as mon numéro de téléphone… Tu les as tous, je crois. Ta mère… Ton grand-père… Tout ce qui demeure malgré les outrages… Je compte sur toi pour revenir. Si possible avant ma mort…

— Il ne te sera pas difficile de suivre notre trajet… sur Facebook…

— Ou dans la page des faits divers… Pedro Phile n’est pas un ange…

— Invention de romancier en mal de suite à donner à ce qui n’en a pas dans la réalité. Le roman se sépare à ce moment-là…

— Ou il prend son envol… Ça n’intéresse pas le populo. Celui qui lit comme celui qui regarde à condition que le son entretienne d’évidentes relations avec les images animées. On ne va pas revenir là-dessus… Je t’ai dit tout ce que je savais… Ton père… je veux dire : celui que ta mère a épousé : ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Il aurait dû servir la littérature pour la jeunesse ou les attardés. Mais il avait de l’ambition, le pauvre !

— Pauvre de toi ! De qui est le prochain enfant… ? Je n’ai pas constaté de grossesse en cours… Malgré les robes moulantes… qui rendent folle cette sœur dont tu n’oses pas prononcer le nom…

— Je ne l’écris pas ! Ce n’est pas la même chose…

— Tu dois bien savoir à quoi il faut s’attendre maintenant… Combien de mois après la cérémonie du mariage ? À Brindisi ou à Paris ? En Amérique peut-être. Encore un enfant. Mais conçoit-on le roman sans lui… ? Bah ! Je vais me poser d’autres questions maintenant. Des questions d’équilibre et d’acrobaties. De clownerie peut-être… Qui sait pour quoi je suis doué ? Pedro le sait déjà. Ou il me soumettra à sa science de la découverte des talents cachés. Tout ce que tu n’as pas su mettre en jeu avant de tromper l’amitié de celui qui aurait pu être mon père. Une simple coucherie a changé mon destin. Et je n’en reviens pas. Adieu ! »

 

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